C’est un caniveau de deux mètres de long sur un mètre de large, d’une profondeur de plus d’un mètre, aménagé sans trappe en pleine chaussée à l’angle de l’une des rues les plus animées du quartier nord de cette importante agglomération. L’ouvrage a été conçu pour abriter une vanne de réglage de l’AEP de ce quartier. Les citoyens de cette cité nous l’ont signalé une première fois il y a presque trois mois, soit immédiatement après le bitumage de la rue en question. Ayant constaté de visu que cet ouvrage constitue un véritable piège non seulement pour les nombreux usagers tant piétons que ceux motorisés, mais en plus une fuite d’eau s’est produite au niveau de la vanne qui disparaissait sous une couche de toutes sortes d’ordures. Les riverains qui nous ont de nouveau approchés ce jeudi, nous apprennent que non seulement plusieurs personnes ont chuté dans ce regard et s’en sont sortis avec des ecchymoses et écorchures, mais la fuite d’eau a réapparu de nouveau. Les mêmes citoyens affirment que depuis l’instauration du rationnement dans la distribution de l’eau potable, dès que cette vanne est fermée, l’eau provenant de la fuite s’accumule dans le regard et qu’une fois cette vanne ouverte, l’eau accumulée est même aspirée et parvient dans les robinets des ménages, un fait que nous n’avons pas pu vérifier, mais qui nécessite une nouvelle inspection de l’équipe de l’ADE sur les lieux, pour palier a toute éventualité. L’APC doit de son côté agir rapidement et recouvrir ce dangereux trou avant que ne se produisent de fâcheux accidents, d’autant plus que le P/APC avisée de cette situation affirme qu’il a été procédé à l’achat des tampons de regards manquants.
Oulaid Soualah