La capitale des Hammadites est connue pour être un centre de rayonnement pour toutes les disciplines sportives, et les résultats obtenus le prouvent.
Néanmoins, les clubs évoluent dans des conditions très difficiles.
Il n’est pas facile d’être meilleur ligue en boxe , à l’échelle nationale, quand on ne dispose pas de salle digne de ce nom, ou d’être champion d’Afrique en volley-ball (ASWB) quand la wilaya ne dispose même pas de salle homologuée pour une compétition internationale, ou d’avoir des athlètes de haut niveau, en athlétisme, qui ont pris part aux différents championnats du monde, sans avoir une piste d’athlétisme réglementaire, ou d’avoir une médaillée olympique de judo quand les salles sont privées de tatami. La liste est encore longue, mais on va se limiter à dévoiler certaines lacunes qui freinent le développement de certaines disciplines. Concernant le sport roi, à savoir le football, Béjaïa vit au rythme de ses deux clubs phares, la JSMB et le MOB, sociétaires respectivement de la ligue I et II professionnelles, ces deux clubs ont enfanté des talents reconnus, au niveau national et international, à l’image de Rachid Dali et Mokhtar Bouzemboua. Ces clubs sont mieux lotis concernant les infrastructures car disposant du terrain du stade OPOW. D’autres clubs animent la scène footballistique de la wilaya que la ligue locale gère avec ses deux paliers, la division honneur et pré-honneur, composés respectivement de 14 et 10 clubs. Le plus grand souci de la discipline est le manque de moyens infrastructurel où hormis les clubs communaux qui disposent de terrains propres à eux, ceux du chef-lieu de la wilaya souffrent le martyr. En effet, pas moins de 8 clubs utilisent la même enceinte du stade communal Salah Benallouache, on peut en citer, entre autres, l’AS Taassast, le CS P.Civile, la JS Béjaïa, le NC Béjaïa, qui ne peuvent disposer, des fois, que de la moitié du terrain, surtout quand les petites catégories s’y entraînent. Les autorités locales ont entamé les travaux de pose du tartan qui pourra soulager un peu les clubs, en attendant la même opération pour le stade scolaire qui peut, lui aussi diminuer les souffrances des entraîneurs et des joueurs. En plus de ces clubs, on ne doit pas oublier le football féminin qui dispose, au niveau de la commune, de pas moins de 4 clubs, 3 en 1e division et une en division II, ces équipes sont dispatchées entre l’annexe de l’OPOW, le stade scolaire ou le stade Benallouache et souffrent de cette instabilité. Les autorités locales doivent accélérer les travaux du stade scolaire et du stade Benallouache pour améliorer les conditions de travail des clubs de la wilaya.