Les 2950 judokas, représentant les 17 clubs affiliés à la ligue de Béjaia, vivent les mêmes problèmes et les mêmes manques en moyens pédagogiques. La majorité des clubs sont privés du strict minimum pour la pratique du judo, notamment les tatamis, sans oublier le manque de cadres spécialisés dans la discipline, car, à part un ou deux, la majorité d’entre eux a quitté le pays pour monnayer ailleurs leurs connaissances et compétences. Cette saison, la ligue a récolté de très bons résultats suite à la création de nouveaux clubs et à la volonté qui arme les dirigeants et les techniciens. La majorité des clubs s’entraînent dans les CSP et certains le font dans des salles affectées par les APC, alors qu’au niveau de la commune de Béjaïa, ils s’entraînent à l’OPOW. Le président de la ligue de judo de la wilaya de Béjaïa, Laid Messaoudi, pense que ’’c’est aux autorités locales, au niveau de communes, d’aider les clubs de judo, car c’est une discipline un peu marginalisée, trouvez-vous normal qu’en 2011 on octroie encore 30 000 DA comme subvention pour certains clubs, le judo est délaissé par rapport aux autres disciplines‘’.
Le judo, cette discipline marginalisée

