Pendant que des enfants bien habillés, pétards ou jouets aux mains, fêtaient l’Aïd dans la joie et le bonheur, d’autres, rongés par les maladies, sont cloîtrés dans les salles des hôpitaux, attendant sur leur lit ceux qui, par générosités et solidarité iraient leur rendre visite pour leur rendre le sourire. Ceux-là l’équipe de l’association socioculturelle Azar qui respire la bonté tout au long de l’année par des actions de bienfaisance qu’elle mène en faveur des démunis, ne les a pas oubliés en leur rendant visite le deuxième jour de l’Aïd. «Nous étions 22 volontaires à nous rendre à l’hôpital d’Akbou pour égayer un tant soit peu les malades, notamment les enfants. L’APC a répondu favorablement à notre demande en mettant à notre disposition un bus avec chauffeur. C’est à 10h15 que nous avons franchi le portail de l’hôpital et nous étions vraiment touchés par l’accueil chaleureux que nous a réservé le personnel de cet établissement. Les malades, particulièrement les enfants, que nous avons gratifiés chacun d’un cadeau, d’une fleur et d’un ballon, étaient très contents et la joie se lisait sur leurs visages, oubliant leurs maux.
Ils n’ont cessé de nous remercier et de nous faire des invocations de fraternité. Emu par notre présence et par le sourire sur le visage des malades, le directeur de l’hôpital n’a pu contenir ses larmes», relate Salim. Des actions similaires étaient nombreuses à être menées dans les différents hôpitaux par des membres des associations et les membres du CRA.
Il faut dire que la solidarité chez les Algériens n’est pas un vain mot, mais qu’elle se traduit couramment sur le terrain.
L. Beddar