Les fermes Lamrani une zone agricole oubliée

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Certaines zones rurales de la commune d’Aïn Zaouia sont exclues des programmes de développement pendant des années, pour ne pas dire depuis le dernier découpage administratif. Le peu qui a été réalisé ne satisfait nullement les habitants, à l’exemple de cette étendue allant des quartiers hauts du chef-lieu jusqu’aux fermes Lamrani, dont les habitants continuent de se débattre dans des problèmes que la collectivité devait régler sans difficulté au vu des enveloppes assez conséquentes allouées dans le cadre des plans communaux de développement. Les habitants de cette zone agricole où la céréaliculture et l’élevage occupent une part implorante de leurs activités, sont découragés par le manque de certaines commodités élémentaires pour prétendre à un meilleur cadre de vie. Un habitant du village Azifour, qui s’étend aux limites de la commune de Bounouh, nous a fait état de l’absence d’assainissement, ce qui a contraint les habitants à relier les eaux usées à des fosses septiques, malheureusement, en débordant sur le sol argileux. Cet état de fait est devenu au fil du temps, ajoute un citoyen des fermes Lamrani, «un danger pour notre santé d’autant plus que les fosses réalisées avec nos propres moyens ne sont pas loin des habitations et des champs cultivés. Par ailleurs, la route desservant le village et les zones limitrophes est devenue impraticable. De plus, le problème d’eau posé avec acuité par les habitants n’est pas encore réglé du fait qu’il n’existe pas de projet structurant et étudié pour toute la zone, en dépit du passage juste à côté de la conduite alimentant le sud de la wilaya à partir de Bouira. Enfin, le même constat peut se faire concernant le gaz naturel, non encore opérationnel malgré les promesses faites de reprendre les travaux.

M. Haddadi

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