Elle sera dotée d’un service radiologie et d’un laboratoire
La polyclinique fait sa mue
La polyclinique d’Aomar est en travaux depuis le début du mois de Ramadhan, néanmoins, les prestations s’effectuent, tant bien que mal, dans des locaux à l’arrière de l’édifice. Ce bâtiment, légèrement à l’écart des autres services de la polyclinique et situé à l’extrémité Est de la cour, était destinée à la maternité. En affectant ce lieu d’accouchement à d’autres tâches, les femmes enceintes ne sont plus visibles dans la salle d’attente et même dans les environs de la structure comme à l’accoutumée, d’ailleurs, reconnaît une personne du service : « on ne les prend plus en charge pour l’instant ».Une décision qu’on comprend parfaitement, car, la partie de la cour proche des blocs recevant les aménagement est dans un état sens dessus dessous. On y a déposé toutes sortes d’accessoires, notamment des cadres de portes et de fenêtres, des Casiers et d’autres objets divers. Une suppression, quoique temporaire, de la tâche du service gynécologie due, aussi, à la forte affluence que connaît la polyclinique durant ces périodes. L’espace est trop exigu pour contenir la demande, preuve en est les longues chaînes installées à l’extérieur de l’établissement, faute de places dans la salle d’attente. Déjà le 1er septembre, la salle et les couloirs étaient combles, emplies de jeunes venus, notamment, établir un certificat médical ou recevoir les premiers soins, mais il est vrai qu’un seul médecin activait ce jour là. Des désagréments, il y en a certes, après le déplacement de tous les services vers la maternité mais, selon l’employé les visiteurs ne contestent pas trop la timide prestation car ils sont conscients des divers avantages qui vont suivre la fin des travaux. S’agissant des avantages dont vont profiter, sous peu, les citoyens d’Aomar, « il y aura la radiologie et un laboratoire d’analyses médicales », toujours d’après le même agent.
Des poteaux téléphoniques mis à terre, bicoques emportées…
La violence des vents cause des dégâts
Les vents chauds et violents, qui se sont abattus sur Aomar pendant la période du mois de Ramadhan, ont persisté jusqu’au début de septembre, à la grande déception des habitants. Ces derniers, que le climat a condamné à rester cloîtrés chez eux durant toutes les journées caniculaires, disent qu’ils avaient crû,; un instant, que les pluies qui s’étaient abattues sur Bouira-ville, la nuit du 31 août, parviendraient jusqu’à Aomar. Leur vœu n’a pas été exhaussé puisque les vents ont continué à souffler avec une rare violence, causant des dégâts matériels considérables. Ces aléas climatiques ont d’abord perturbé le réseau d’électricité du chef-lieu de la commune, créant une rupture de courant de 14 h à 16 h et ont balayé sur leur passage toutes les bicoques de fortunes, notamment celles installées par des vendeurs à la sauvette du côté de Bouiri Kaci. Un fait marquant, toutefois, constitue le sujet de discussion à Aomar ces jours-ci, les loges, placées par des commerçants illégaux sur des altitudes de 500 à 850 m, comme à Béni Mellil, et Tizi larbaâ, ont été épargnées par le mouvement de l’air. Par contre, l’opérateur économique ALCATEL n’a pas été gâté par ces faits climatiques, le réseau téléphonique dont il a la charge a enregistré des chutes de fils et de poteaux, sur le tronçon Aomar-Tizi Larbaâ. En effet, 4 à 5 poteaux téléphoniques, implantés en contrebas du lotissement Aomar, ont été mis à terre, d’autres se sont inclinés sous la poussée, et plusieurs mètres linéaires de fils sont actuellement à même le sol. Il est à noter que les lotissements Aomar I et II, les cités CNEP et Sadi Moussa, dont les maisons disposent de la téléphonie fixe, ont été privés, des heures durant, de ce moyen de communication. Un autre prestataire étatique, la Sonelgaz en l’occurrence, a fait les frais du mauvais temps qui a sévi à Aomar du 30 août au 1er septembre. Les citoyens qui ont pu sortir de chez eux ont été surpris par une lumière aveuglante qui a jailli du coté de Djebahia, et selon eux, les vents violents ont occasionné une masse d’une grande intensité sur un pan de réseau d’électricité interne. Ceci pour dire que Sonelgaz aussi a du pain sur la planche, ces jours ci.
A. Cherif
