Les éleveurs avancent qu’ils trouvent des difficultés à assurer l’aliment, au bétail tel que le fourrage vert, pour cela, les services agricoles comptent y remédier par l’ensemencement de 12 000 hectares.
Bien que la collecte du lait soit considérée peu fournie eu égard aux grandes attentes, selon les professionnels, au vu de son rendement qui est estimé à 4 millions de litres au deuxième semestre de cette année, les services de la DSA restent tout de même optimistes et déclarent remédier à ce manque par la création d’entreprises de collecte de lait et permettre par là même aux jeunes chômeurs d’avoir du travail. La collecte du lait cru doit atteindre les régions montagneuses les plus reculées, font savoir les services concernés. Ainsi, ces derniers encouragent les entreprises de collecte de se déplacer vers les localités les plus éloignées, situées dans les reliefs et isolées. Par ailleurs, les éleveurs avancent qu’ils trouvent des difficultés à assurer l’aliment, tel que le fourrage vert, au bétail. Pour cela, les services agricoles comptent y remédier par la production de 12 000 hectares en terre ensemencée de fourrage. Il est à signaler que la production laitière est en nette progression sur le plan quantité et qualité étant donné qu’en 2008, elle était de 58 millions de litres, en 2010 de 85 millions, et selon les prévisions de la DAS, la quantité de 100 millions de litres sera garantie à l’horizon 2014. Il est vrai que suite à des actions qui ont été effectuées depuis le lancement du développement de la filière lait et qui se sont concrétisées dans le cadre des programmes de soutien de l’Etat, à l’exemple du FNRDA et du FNRPA, les éleveurs de bétail et les producteurs du lait cru se sont intéressés à l’amélioration de la production laitière. Des mesures mobilisatrices et encourageantes ont été appliquées, comme l’octroi de 60 000 Da pour l’acquisition d’une vache laitière. Cette formule a permis de multiplier le cheptel, c’est-à-dire le bovin qui est passé de 38 000 têtes en 2008 et à 65 000 en 2011. Cela, en plus du prix du lait qui est garanti par 12 Da le litre, et 30% du matériel y inhérent à sa croissance. Le nombre d’éleveurs a aussi augmenté en fonction des dispositifs qui ont accompagné cette politique de soutien, et ainsi, il est passé de 12 éleveurs en 1990, à 250 en 2011. En conséquence, la filière lait occupe la troisième place qui équivaut à 9 % d’essor, dans la wilaya de Bouira, après les céréales et la pomme de terre en substance de développement.
Fahem H.

