Ça sera à partir de la session 2021 !

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Dans le cadre de la réforme du Bac, les candidats à cet examen ne seront examinés que dans les matières essentielles, selon les filières, à partir de 2021.

«Les épreuves du baccalauréat session-2021 porteront uniquement sur les matières essentielles pour les candidats, suivant leurs filières». Cette annonce a été faite hier par l’inspecteur général au ministère de l’Education nationale (MEN), Nedjadi Meguessem, lors de son passage sur la chaïne Ennahar TV. La durée de l’examen sera donc réduite de cinq à trois jours. Cependant, le ministère de l’Education nationale prévoit le début de l’évaluation des élèves dès la deuxième année secondaire pour les matières non essentielles.

M. Meguessem a indiqué à cet effet que les élèves actuellement en classe de 1ère année secondaire seront concernés par la note de l’évaluation continue, dont l’entrée en vigueur effective est fixée à 2021. Pour ce qui est des candidats libres, le représentant du ministère de l’Education a fait savoir que ces derniers devront obligatoirement s’inscrire à l’Office national de l’Enseignement et de la Formation à distance (ONEFD) pour pouvoir participer aux épreuves, à partir du Bac 2020.

Réagissant, par ailleurs, à la menace de grève de l’intersyndicale de l’éducation, prévu le 21 du mois en cours, Nedjadj Meguessem affirme que la majorité des revendications des syndicats du secteur (le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires) ne relèvent pas de la responsabilité du ministère de l’Education.

Celui-ci a déploré le fait que l’intersyndicale utilise la grève comme un moyen de pression sur le ministère de tutelle. Néanmoins, la ministre de l’éducation, dit-il, préconise le dialogue pour écouter leurs préoccupations et faire valoir leurs revendications. Il y a lieu de rappeler que la première responsable du secteur avait indiqué que «le retard accusé dans le traitement du dossier des œuvres sociales ne relève pas de la responsabilité de mon département».

Néanmoins, la ministre estime qu’«il faut revoir ce dossier». Pour ce qui est du débat autour du statut particulier du personnel du secteur de l’éducation, la ministre avait affirmé que «ce dossier avait atteint sa phase finale». «Il ne faut pas se précipiter dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’éducation », avait-elle préconisé.

L. O. CH

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