«Consolider les vrais fondements de la démocratie»

Partager

Une conférence débat a été animée hier par le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, à Boghni, en présence des membres du secrétariat national et des membres de l’instance fédérale de Tizi Ouzou. Des dizaines de militants et de sympathisants du parti ont assisté à la rencontre. Dans son intervention, Ali Laskri a réitéré les positions du parti, en tant que membre des forces de l’alternative démocratique, un cadre que l’ex-député présente comme «moyen pour conquérir le terrain des luttes citoyennes et assurer une transition qui répondra aux aspirations du peuple, qui continue son combat pour asseoir définitivement une vraie réconciliation nationale».

En abordant la question des droits de l’Homme, l’invité de la section FFS de Boghni, a dénoncé les atteintes aux libertés fondamentales du citoyen, en affirmant que «le pouvoir utilise des méthodes en recourant à des arrestations arbitraires sans tenir compte du respect de la loi». Pour mettre fin à cette situation, Ali Laskri appelle à «une transition démocratique pour faire face à la normalisation autoritaire que le système tente d’imposer». Pour cela, insiste-t-il, «il faut aller vers un dialogue responsable pour consolider les vraies fondements de la démocratie, mais le pouvoir doit aussi prendre toutes les mesures d’apaisement qui passe par la libération inconditionnelle des détenus d’opinion».

Et d’ajouter, dans le même ordre d’idées : «Le FFS ne veut pas d’une alternance clanique, mais d’une vraie transition démocratique qui passera par la dissolution des deux béquilles du système en place, à savoir les deux chambres du parlement devenues des instruments entre les mains des décideurs». Fustigeant le gouvernement et ses alliés, le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS a profité de son passage à Boghni pour clamer «le refus du parti de brader les richesses du pays, à travers la nouvelle loi sur les hydrocarbures, qui ne peut que servir les intérêts des multinationales, ce qui constitue une menace sur le patrimoine du sous-sol algérien et une trahison». Pour clôturer sa conférence, Ali Laskri, tout en considérant que tous les «Présidents qui se sont succédé à la tête du pays ne sont que des façades civiles», a adressé un message aux militants, de «participer activement», afin de répondre, affirme-t-il, «à l’appel du peuple pour un État de droit et pour instaurer une deuxième République».

M. Haddadi

Partager