Grève ouverte des étudiants

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Les étudiants de la Faculté des sciences humaines et sociales de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont enclenché, hier, une grève ouverte. Par leur action, ils protestent et réclament l’affichage des notes et des moyennes du premier semestre. Les étudiants, qui ont exprimé à travers une déclaration leur colère, ont aussi menacé de boycotter les examens du deuxième semestre, prévus par l’administration pour la semaine prochaine.

D’après les étudiants grévistes, l’administration de leur faculté a failli à ses obligations pédagogiques et doit se ressaisir rapidement afin de leur offrir les conditions nécessaires pour passer les examens du deuxième semestre. «Nous, étudiants de la Faculté des sciences humaines et sociales, en plus des étudiants du Département des sciences islamiques, réclamons l’affichage des délibérations des examens du premier semestre et du rattrapage.

Faute de quoi, nous ne serons pas prêts à passer les examens du deuxième semestre. Malheureusement, la grève est notre dernier recours face au mutisme de l’administration de la Faculté qui n’a pas daigné répondre à nos nombreuses requêtes, même celles formulées par nos représentants, lors des réunions des Comités pédagogiques des départements», lit-on dans cette déclaration.

Par ailleurs, les grévistes ont également affirmé que les examens de rattrapage ont été aussi programmés, alors que les examens du S1 n’ont pas encore été délibérés : «Ce n’est pas la première fois que l’administration se lance directement dans une nouvelle étape, sans délibération, comme ce fut le cas des examens de rattrapage qui ont été programmés avant les délibérations des examens du S1. Les étudiants étaient compréhensifs en raison du grand retard pédagogique et de la nécessité de rattraper le temps perdu, cette année.

Cependant, notre administration ne semble pas vouloir se corriger et poursuit sa politique de fuite en avant», a expliqué, hier, un étudiant de cette faculté. En tout cas, les étudiants semblent déterminés à poursuivre leur action jusqu’à satisfaction de leur revendication.

Oussama K.

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