La DSP peine à convaincre

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Hier mardi, la mairie d’Ath-Leqsar était maintenue fermée pour la deuxième journée consécutive par des citoyens de cette localité, revendiquant la relance des travaux de réalisation de la polyclinique.

Les protestataires ont aussi rejeté les assurances de la directrice de la santé et du chef de la daïra par intérim, qui se sont déplacés sur les lieux et promis que le projet sera attribué à une nouvelle entreprise dès le mois d’avril prochain : «Nous avons reçu beaucoup de promesses sans lendemain.

Nous attendons la relance des travaux depuis 2014, et les responsables locaux n’ont rien fait pour concrétiser leurs engagements sur le terrain. Nos requêtes et doléances n’ont jamais été prises en considération, y compris les revendications pour l’amélioration de la prise en charge au niveau des deux salles de soins existantes.

Les citoyens de la région sont déterminés à maintenir cette action de protestation, jusqu’à la relance des travaux de cette polyclinique ou la signature d’un engagement écrit par le wali de Bouira», insistais hier Yahia Semmache, un représentant des protestataires. Il est utile de rappeler que le projet pour la réalisation d’une polyclinique pour cette commune du Sud-est de la wilaya a été inscrit en 2012 avec un délai initial de 48 mois.

En 2015, et suite à un arrêt prolongé des travaux, le marché a été résilié et le projet gelé par une mesure du gouvernement, alors que le taux d’avancement des travaux avoisinait les 70%. Ce n’est qu’en 2017 que le projet en question a été débloqué par le ministère de la Santé et une enveloppe supplémentaire lui a été accordée.

Cependant, et deux ans après l’annonce du déblocage de ce projet, les démarches administratives pour l’installation d’une nouvelle entreprise et la relance des travaux piétinent. Une situation a suscité l’ire des citoyens de cette région, «surtout qu’on souffre d’un manque flagrant de couverture sanitaire», regrettent-ils.

Oussama Khitouche

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