Fermée par la population locale depuis lundi dernier, la mairie d’Ath-Leqsar, au Sud-est de la wilaya de Bouira, a été rouverte avant-hier jeudi. Selon les membres du collectif des citoyens d’Ath-Leqsar, à l’origine de cette action de protestation, un engagement a été écrit et signé par la directrice de la santé de la wilaya, pour la relance des travaux de la polyclinique dès le début du mois d’avril prochain.
Toujours selon nos interlocuteurs, la DSP a adressé un courrier au maire d’Ath-Leqsar à travers lequel elle a assuré que l’ensemble des démarches administratives pour l’attribution de ce projet ont été finalisées et un nouveau cahier des charges a été déposé, avant-hier, au niveau de la commission des marchés de la wilaya, qui sera chargée de publier un avis d’appel d’offre :
«Dans cette même correspondance, dont une copie nous a été remise par le chef de la daïra, la directrice de la santé s’engage aussi à accélérer le reste des démarches pour l’attribution du marché à une nouvelle entreprise et même à son installation sur le terrain. Elle a promis une relance des travaux dès le début du mois d’avril prochain, en attendant la finalisation des démarches liées aux marchés publics.
Suite à cela, nous avons décidé à l’unanimité de surseoir à l’action de fermeture de la mairie pour permettre aux autorités locales de reprendre leur travail et de faciliter les démarches pour l’attribution de ce marché», a affirmé jeudi Yahiya Semmache, représentant des citoyens. Selon ce dernier, la directrice de la santé suivra le dossier en question et elle tiendra informées les autorités locales de l’avancement des procédures :
«La même responsable a assuré que la future polyclinique sera mise en service avant la fin de l’année en cours». Pour rappel, ce projet de polyclinique été inscrit en 2012. Les travaux ont connu plusieurs arrêts avant qu’ils ne soient gelés par le gouvernement même si le taux d’avancement avait atteint les 70%. En 2017, il a été débloqué par le ministère de la Santé, qui avait même réservé une enveloppe financière pour relancer le chantier.
Cependant, deux années après l’annonce, les travaux n’ont toujours pas repris, au grand dam des citoyens de cette région, qui souffre d’un manque important en matière d’infrastructures de santé.
Oussama Khitouche