«La remise en service en avril» de l’échangeur d’Azazga

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La bretelle de l’échangeur routier, à la sortie Ouest de la ville d’Azazga, qui rejoint la déviation de la ville dans les deux sens, sera remise en service d’ici le mois d’avril.

C’est ce qu’affirme le directeur des travaux publics, M. Smail Rabhi, à la Dépêche de Kabylie. Pour rappel, ledit tronçon, qui s’étale sur 200 m, a été endommagé suite aux dernières intempéries de janvier, qui ont causé un important affaissement de terrain. Les autorités locales, à leur tête le wali, Abdelhakim Chater, s’étaient rendues sur place et des mesures urgentes ont été prises. En effet, une commission ministérielle a été dépêchée pour trouver des solutions.

Ladite commission, selon le DTP, et après inspection, «a convenu de remettre en état la route, exigeant le déplacement de la conduite en dehors de la route». Le DTP explique : «Il y a deux interventions à faire au niveau de la bretelle de l’échangeur endommagé. D’abord une intervention des ressources en eau, pour déplacer la conduite d’assainissement en dehors du projet, puis dans un second temps les travaux publics vont intervenir pour les travaux de remise en état de la route».

Deux entreprises privées sont retenues à cet effet, a-t-on encore appris. «Actuellement, on est en pleine phase de déplacement de la conduite. Au départ, la cadence n’était pas rapide à cause des intempéries, mais à présent, avec l’accalmie, les choses avancent bien», précise M. Rabhi. «Notre entreprise est prête. On avait commencé les terrassements et dégagements, mais on a arrêté en attendant le déplacement de la conduite», souligne-t-il.

A propos de l’origine du problème, M. Rabhi explique : «Le tronçon est situé dans une zone de glissement et la conduite a accentué les choses. Le glissement a causé son déboitement. Les eaux sont passées sous la chaussée provoquant un charriage des matériaux… Elle s’est effondrée».

Les études faites sur le terrain avant la réalisation de l’échangeur n’ont pas anticipé le problème, note le DTP qui ajoute : «On ne peut pas maitriser un glissement à 100%. D’ailleurs, l’autoroute n’a pas été touchée, il y a juste ce tronçon». «La conduite est ancienne», note-t-il, avant de reconnaître : «On pouvait la déplacer au moment de la réalisation du projet, mais on a jugé que ce n’était pas nécessaire et on l’a maintenue».

Le wali, lors d’une visite au chantier, pour «inspecter et encourager» les travailleurs, a instruit le responsable de l’hydraulique de «réaliser une carte des sources naturelles limitrophes». «Les eaux souterraines provoquent les glissements, il faut les repérer, les capter et les canaliser pour, en même temps, les exploiter et diminuer les risques de glissements», plaidera le wali. «Les travaux seront achevés d’ici un mois et demi et la bretelle sera remise en service au mois d’avril», rassure M. Rabhi. Les travaux pour la réhabilitation de ce tronçon coûteront à l’Etat la bagatelle de 40 millions de dinars, selon la même source.

Kamela Haddoum.

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