Accueil A la une L’administration, les finances, les écoles… fermées !

Tizi-Ouzou : L’administration, les finances, les écoles… fermées !

451
- PUBLICITÉ -

La grève entamée hier, à l’appel de plusieurs syndicats de divers secteurs, a été largement suivie à Tizi-Ouzou. En effet, l’appel au débrayage adressé à différents secteurs publics, dont les sociétés du pétrole et des hydrocarbures, les aéroports, les ports et les voies ferrées, les banques, les postes, les impôts, l’éducation, l’enseignement, la formation professionnelle, la justice, l’administration, … mis à part le secteur de la santé, a connu, hier, une adhésion massive.

- PUBLICITÉ -

Au chef-lieu de wilaya, la quasi totalité des établissements scolaires ainsi que l’ensemble des campus de l’université Mouloud Mammeri étaient fermés. Les agences et bureaux de poste, le Trésor, les différents services des impôts étaient également paralysés, de même que les directions de wilaya. Même constat au niveau des communes et des daïras. À Tigzirt, au nord de Tizi-Ouzou, le maire Moussa Abbou a indiqué : «Hormis les commerces et la santé, tous les autres secteurs sont en grève. L’APC, la daïra, la poste, la banque, les impôts, les écoles, l’ADE et la Sonelgaz de Tigzirt sont fermés».

À Mechtras, au Sud de la wilaya, le constat est identique : «L’APC, les écoles, les bureaux de poste, etc. sont tous en grève», signale le P/APC, Omar Cheballah. Même topo aussi du côté des Ouadhias, où les écoles primaires, le lycée, les collèges, les banques, les bureaux de poste, la daïra et l’APC étaient tous fermés, dimanche. En somme, pour son premier jour, la grève a été très suivie à travers tout le territoire de la wilaya.

A rappeler ce débrayage entre dans le cadre du mouvement populaire exigeant la refonte totale du système politique. Une mobilisation populaire, que d’aucuns appellent révolution, née le 22 février dernier avec des manifestations pacifiques. Des manifestations qui drainent, chaque vendredi depuis ce 22 février, des millions de citoyens de tous les âges et de toutes les catégories sociales, réclamant à l’unisson un changement radical et le départ du système et ses relais. Signalons que la grève du 10 avril, à laquelle a appelé la Confédération des syndicats d’Algérie, regroupant 13 syndicats autonomes de différents secteurs, est maintenue, selon le porte-parole du Snapest.

Hocine T.

- PUBLICITÉ -