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APC D’AïN ZAOUïA - Le chef de daïra invalide l’exclusion des deux vice-présidents par le maire : Le bras de fer continue !

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Apparemment, la crise au sein de l’APC ne cesse de s’exacerber. En effet, les deux vice-présidents d’APC, Mohamed Saidani, élu indépendant, et Hamid Nezlioui, élu PT, ne semblent pas prêts de quitter l’assemblée sous le coup de la délibération du trois septembre dernier lorsqu’ils ont été exclus de l’assemblée sur proposition du maire après avoir dénoncé sa mauvaise gestion qu’ils ont rendue publique peu de jours avant. Certes, dans un premier temps, le chef de daïra de Draâ El-Mizan avait approuvé le contenu en acceptant les propositions de l’assemblée en date du 3 septembre sous le n° 30. Seulement, le lendemain, soit le 4 septembre, le premier responsable de la daïra est revenu sur sa décision en annulant les propositions de la même délibération.

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C’est dire que jusque-là, les deux «exclus» sont rétablis dans leurs droits. «L’article 70 du code communal est clair. En tout cas, nous étions nommés par arrêté du wali et nous n’allons pas partir que si le wali nous envoie des arrêtés d’exclusion», nous répondent les deux présidents qui étaient jeudi dernier dans leur bureau. Pour en savoir plus sur l’évolution de la situation, nous avons pris attache avec le maire, M. Ali Amrani. «L’assemblée a tranché sur leur cas. Ils vont partir.

L’annulation de la délibération par le chef de daïra n’est pas réglementaire», nous dit-il avant de nous lire l’article 70 du code communal qui stipule : «le P/APC soumet la liste des élus qu’il aura choisis pour occuper la fonction de vice-président (s) pour approbation à la majorité de l’assemblée populaire communale dans les délais fixés par l’article 69. Il est pourvu dans les mêmes formes au remplacement du vice-président décédé, démissionnaire, ou exclu légalement». D’ailleurs, les deux adjoints au maire exclus retiennent que cet article 70 ne peut être appliqué dans cette situation. «Nous ne sommes pas concernés par cet article parce qu’aucune disposition citée dans cette article ne nous concerne», soulignent-ils.

Le maire ne veut rien entendre de tout cela. Il s’en remettra au wali dès le début de semaine. «Ils auront la réponse dans les prochains jours», conclut le P/APC. C’est dire que le torchon qui brûle est loin d’être éteint entre le maire et ses deux adjoints. À rappeler que cette APC débloquée presqu’une année après les élections de novembre 2017 compte 4 élus FLN, 3 RCD, 3 indépendants, 2 PT et 3 FFS.

Amar Ouramdane

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