Le tunnel d’Aokas rouvert à la circulation

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Le tunnel d’Aokas a été rouvert, avant-hier, à la circulation automobile, à la faveur de l’achèvement des travaux de réparation et de confortement de cet ouvrage, suite à l’éboulement rocheux qui s’y était produit samedi dernier. Pour rappel, ce tunnel, sis à 18 km à l’Est de la ville de Béjaïa, a été fermé par la Direction des travaux publics (DTP), qui a confié les travaux de sa réparation à l’entreprise turque OZGÜN, en charge actuellement de réaliser le projet d’aménagement de l’ancienne route des gorges de Kherrata. A noter que la fermeture de cet ouvrage d’art a provoqué des bouchons quotidiens sur plusieurs kilomètres. Et pour cause.

Cet axe routier reliant la ville de Béjaïa à Sétif draine quotidiennement un trafic qui atteint 40 000 véhicules. Toutefois, le calvaire des usagers de cette route a pris fin hier. Entre-temps, la circulation automobile a été déviée vers l’autre tunnel contigu, construit en 2014, et menant vers la ville de Béjaïa. Par ailleurs, selon les explications de la DTP, cet incident a été causé par l’éboulement d’un grand rocher d’une falaise mitoyenne à ce tunnel dont le roulement a précipité une chute de pierres sur son entrée. Pour rappel, une commission du ministère des Travaux publics a été dépêchée sur place, au lendemain de cet effondrement rocheux qui n’a heureusement fait aucune victime. «Deux experts étaient présents.

Certes, nous avons pris des mesures urgentes pour éviter tout accident mais le but de la venue de cette commission est de trouver une solution globale à cette zone», a expliqué le directeur des travaux publics de Béjaïa, tout en soulignant que la cause principale des éboulements qui surviennent au niveau de ce tunnel est liée aux infiltrations d’eau. Celles-ci entraînent avec le temps, le décrochage des rochers. Il convient de rappeler qu’en février 2015, six personnes ont été tuées suite à l’effondrement d’un pan entier de la montagne sur la RN 09, à quelques mètres du tunnel d’Aokas.

Suite à cette catastrophe, des travaux héliportés pour conforter la falaise avaient été engagés par les autorités. Des filets métalliques servant d’écrans pare-pierres ont alors été posés sur la façade de cette falaise sur quatre étages, soit une hauteur de près de 200 m.

B. S.

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