L’enquête de la gendarmerie achevée

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L’enquête de la gendarmerie sur le meurtre odieux de la petite Nihal est close et le dossier a été transféré aux instances judiciaires.

C’est ce qu’a affirmé hier le commandant du groupement de la gendarmerie de Tizi-Ouzou, le colonel Harkati Rachid, lors d’un point de presse organisé au niveau du commandement du groupement. «L’enquête au niveau de la gendarmerie est close. Le dossier est actuellement au niveau des instances judicaires et c’est là que notre mission s’achève», a-t-il indiqué.

Le colonel fait savoir qu’après deux ans du meurtre de la petite Nihal qui a secoué la wilaya et le pays, la gendarmerie remet l’enquête aux instances judiciaires qui, elles aussi devraient poursuivre l’enquête à leur niveau. «L’enquête judiciaire se poursuit toujours auprès des instances compétentes», note-t-il.

Concernant, par ailleurs, la couverture sécuritaire de la wilaya par la gendarmerie, le colonel Harkati dira qu’en 2018, elle a atteint les 46,23% avec l’ouverture de deux brigades au niveau de Mizrana et Mekla. La wilaya de Tizi-Ouzou dispose ainsi de 27 brigades à travers les 67 communes. À noter que sept autres sont en cours de réalisation et le taux d’avancement, avait-il annoncé, lors des dernières portes ouvertes, varie entre les 60 et 80%.

Le colonel prévoit, aussi, l’ouverture de deux autres pour l’année en cours. «Les efforts se poursuivent», affirme-t-il pour l’ouverture des autres structures, dans les meilleurs délais. Concernant la criminalité dans la wilaya, les indices, assure le colonel, sont à la «baisse». «Les zones connues pour leur taux élevé de criminalité ont été identifiées et un plan a été établi pour les sécuriser», souligne-t-il. La baisse aussi est due, selon lui, à la coopération des citoyens avec le Corps de la gendarmerie.

Dans ce sillage, la gendarmerie fait part du traitement de 1 294 affaires en 2018, soit une baisse de 6.9% par rapport à 2017. Dans le volet de la sécurité routière, les services de la du même corps sécuritaire ont recensé 136 accidents de la circulation l’année dernière et un bilan de 56 morts et 219 blessés, comparé à 2017, détaille la gendarmerie dans son rapport.

La tendance est à la «baisse» de 49.81%. Les accidents de la circulation sont dus au facteur «humain» à 97.05%, affirme-t-on. Le colonel de la gendarmerie plaidera pour «la sensibilisation» comme ultime moyen pour venir à bout de ce mal. Il fera savoir en outre qu’un «livret» a été réalisé par la gendarmerie et contient tous «les détails sur les points noirs et les routes dangereuses de la wilaya».

Ce dernier a été, selon lui, «transmis à l’administration». Concernant par ailleurs le dossier de la « Haraga », les données de la gendarmerie font part d’une «baisse» des affaires de luttes contre ce phénomène de l’immigration clandestine. En 2018, note-t-il, quatre affaires ont été enregistrées et deux personnes ont été impliquées.

En 2017, en revanche, selon la même source, six affaires avaient été enregistrées. Par ailleurs, concernant le nombre des fusils de chasse récupérés par la gendarmerie, le nombre a atteint les 3 319.

Kamela Haddoum.

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