Les dispositions de Benghabrit

Partager

L’Éducation nationale promet de prendre les dispositions nécessaires pour faire face à la grève nationale de l’Intersyndicale de l’éducation, prévue vers la fin du mois en cours. Des dispositions qui permettront d’«assurer la continuité» de la scolarisation des élèves, malgré la menace de la grève qui plane sur le secteur de l’éducation.

«Les élèves auront leurs cours malgré la grève», a assuré, hier, l’inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale, Benhaoued Abdelkader, lors de son passage sur la chaîne Ennahar TV.

Ce responsable a affirmé que les élèves seront regroupés dans des classes communes, ajoutant que les cours seront assurés par d’autres enseignants, puisque, dit-il, «tous les enseignants ne seront pas en grève». «De plus, ajoute-t-il, des directeurs d’établissement seront mobilisés pour assurer la continuité du programme».

Il est à rappeler que l’Intersyndicale de l’éducation, qui regroupe en son sein six syndicats du secteur, a appelé à une grève nationale de deux jours, les 26 et 27 du mois en cours, pour la prise en charge effective de ses doléances. Cette action a été décidée à l’issue du mouvement de grève tenu le 21 janvier dernier et resté sans suite.

Les six syndicats autonomes (Cela, Cnapeste, Snte, Snapest, Satef, Unpef) ont remis en question les projets de PV issus des discussions avec la ministre de l’Éducation, dont le contenu serait, selon eux, «en totale contradiction avec ce qui a été dit dans les réunions avec les responsables en ce qui concerne la majorité des dossiers». Rappelons, toutefois, que l’Intersyndicale de l’éducation lutte depuis plusieurs années, pour faire aboutir ses revendications, restées en suspens à ce jour.

Il s’agit notamment du «maintien du travail à travers la commission mixte, le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge, l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés». Les syndicats réclament également «la préservation des libertés syndicales et la participation au projet du nouveau Code du travail, ainsi que la révision du statut particulier des travailleurs du secteur».

L. O. CH.

Partager