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Alors qu’Issad Rebrab est mis sous mandat de dépôt : Les frères Kouninef présentés hier au parquet

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Les frères Kouninef, arrêtés avant-hier par la brigade d’investigation de Babjdid (Alger), ont été présentés hier devant le procureur du tribunal Abane Ramdane. Issad Rebrab a, quant à lui, passé sa première nuit dans la prison d’El Harrach. Interpellés avant-hier par des éléments de la Gendarmerie nationale, les hommes d’affaires Kouninef, soupçonnés d’être impliqués dans des affaires de corruption, avaient été auditionnés, depuis lors, par la section de recherches et d’investigation de Babjdid.

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Leur audition a duré jusqu’à hier midi, avant d’être remis au parquet. La présentation de Reda, Abdelkader, Karim et Tarek Kouninef au parquet de Sidi M’Hamed a duré tout l’après-midi d’hier. Les faits qui leur sont reprochés, selon l’ENTV, sont «non respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics», «trafic d’influence avec des fonctionnaires publics pour l’obtention de privilèges» et «détournement de fonciers et de concessions». Issad Rebrab, quant à lui, a passé sa première nuit à la prison d’El Harrach après que le doyen des juges du même tribunal a ordonné sa mise sous mandat de dépôt.

Le patron de Cevital, poursuivi, selon la même source d’information, (l’ENTV), pour «fausse déclaration relative aux transferts illicites de capitaux de et vers l’étranger», «surfacturation d’équipements importés» et «importation de matériels d’occasion alors qu’il avait bénéficié d’avantages douaniers, fiscaux et bancaires». L’incarcération d’Issad Rebrab est la seconde à toucher des hommes d’affaires algériens depuis le début du mouvement populaire qui réclame le départ du système.

L’agitation au sommet de l’Etat a résulté de la publication d’une liste de personnalités politiques et économiques frappées par l’ISTN (interdiction de sortie du territoire national). Et c’est sous l’effet de celle-ci que le premier homme d’affaires à être incarcéré, Ali Haddad en l’occurrence, fut arrêté à la frontière algéro-tunisienne alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire. Officiellement, Haddad est poursuivi pour «détention de deux passeports indument obtenus».

M. A. T.

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