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ÉDUCATION - Au dernier jour du débrayage hebdomadaire des instituteurs : Les primaires toujours sous pression

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Déplorant l’absence d’une prise en charge réelle de leurs revendications, les instituteurs ont observé, hier, leur troisième jour de grève de la semaine. En plus de ce débrayage de trois jours, reconduit jusque-là depuis huit semaines de suite, la Coordination des enseignants du primaire maintient sa menace de boycotter les compositions du 1er trimestre, prévus à partir du 1er décembre prochain.

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Les instituteurs ont exprimé leur détermination d’aller jusqu’au bout de leurs revendications et dénoncent «le silence du ministère de l’Éducation nationale» qui, selon eux, «ne fait que pousser la situation vers le pourrissement». «Rien ne fera arrêter ce large mouvement de protestation, excepté la satisfaction totale de notre plate-forme de revendications», insistent-ils, réitérant l’impératif de la prise en charge définitive de leurs exigences «justes» et «légitimes».

Du côté des parents d’élèves, la persistance de cette grève inquiète, d’autant plus que ce mouvement est reconductible chaque semaine et risque de compromettre l’avenir scolaire des élèves. «Si cette grève se prolonge encore, elle va se répercuter négativement sur le déroulement de l’année scolaire. Les élèves en seront alors les seules victimes», s’alarme un parent.

À rappeler que les enseignants du primaire, qui luttent maintenant depuis plus d’un mois, exigent la modification de leur statut particulier, de sorte à les reclasser au même grande de base que leurs collègues du moyen et du secondaire, la diminution de leur volume horaire, l’application immédiate du décret présidentiel 266/14, avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique (sport)…».

Comme ils demandent la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables et la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaires pour les régions du sud du pays. «La restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions (…)», figurent aussi dans la plate-forme des grévistes.

L. O. CH.

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