Les usagers redoutent les affaissements

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La RN25 desservant la daïra de Draâ El-Mizan à partir de Draâ Ben Khedda et de l’échangeur du lieu-dit La casse, subit des affaissements depuis des années, d’autant plus que cet important axe routier est longé par la rivière. Dernièrement, suite aux intempéries, un autre affaissement s’est produit au lieu-dit Tachilmount, à la sortie du chef-lieu communal en allant vers Tizi-Ouzou.

Cet affaissement fait peur aux usagers de cette route, car avec l’arrivée des grandes pluies, s’il n’est pas pris en charge, il y aurait un grand risque sur cette route. «La route pourrait être coupée à ce niveau. Et si cela arrive, la région sera entièrement isolée», déplore un transporteur d’Aït Yahia Moussa. Il est à signaler que l’élargissement de la rivière par l’ANBT risque aussi de provoquer d’autres affaissements le long de cette route. «Nous avons déjà réagi auprès des responsables de l’ANBT et des travaux publics à ce sujet.

S’il arrive quoi que ce soit, ils devraient assumer leurs responsabilités», alerte un membre d’un comité de village de cette municipalité. Par ailleurs, d’autres affaissements ont apparu entre Aït Yahia Moussa et Draâ El-Mizan. Même si ceux-ci ont été signalés par des plaques «chaussée rétrécie», il n’en demeure pas moins qu’ils constituent un danger permanent pour les usagers de cet axe routier. D’ailleurs, l’an dernier, un accident a eu lieu à Maâmar alors que le conducteur s’est déporté vers sa gauche afin d’éviter l’affaissement. Malheureusement, sa manœuvre dangereuse lui coûta la vie.

Il faut signaler l’état piteux de cette route qui s’empire de jour en jour. En outre, dans cette commune, les chemins des villages ne sont pas épargnés. Si l’état de leur bitume est à déplorer, il est aussi important de dire que leur entretien est quasi-nul quand on voit que tous les fossés et autres ouvrages sont obstrués par des détritus de tout genre. Les habitants de Hellil ont signalé encore un autre affaissement sur la route du village. Il y a lieu de dire que le réseau routier dans cette municipalité rurale est délaissé. N’est-il pas temps de penser à créer des entreprises communales de nettoyage ? Il serait utile de désigner sur chaque route principale menant à une grappe de village deux ou trois cantonniers permanents qui se chargeront de l’entretien durant toute l’année. Comme au bon vieux temps.

Amar Ouramdane

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