L’opération de démolition entamée hier

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Le feuilleton de la démolition des immeubles du centre-ville, qui a tenu en haleine la population locale, tire à sa fin. En effet, le tronçon de rue qui longe les immeubles à détruire a été fermé, hier dans la nuit, ainsi que le marché hebdomadaire qui reçoit tous les gravats, car situé aux abords immédiats du lieu de la démolition. En outre, une foule de curieux s’est amassée sur le trottoir d’en face pour assister à cet «événement» attendu depuis plus d’une année. En ce qui concerne les commerçants qui n’ont pas démonté les portes de leurs magasins, ils se sont dépêchés pour le faire dès que les engins ont allumé leurs moteurs. Il est à signaler que peu avant midi, un énorme engin, dont la flèche est d’une vingtaine de mètres, a commencé à cisailler les murs dans un grand fracas.

Les retardataires accourraient alors pour assister à cette spectaculaire démolition. Pour leur part, les riverains des immeubles mitoyens, qui observaient la scène depuis leurs balcons, se sont réjouit d’avoir enfin une vue sur le Djurdjura. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme dit l’adage. Ainsi, annoncés plusieurs fois comme imminents, les travaux de démolition des immeubles menaçant ruine ont été à chaque fois reportés à une date ultérieure, malgré le danger qui pesait sur les citoyens. A noter que trois entreprises s’étaient présentées à tour de rôle pour accomplir cette tâche, mais elles ont été renvoyées pour différents motifs.

Concernant la rue et le marché, fermés pendant près d’un mois, ils ont été rouverts par les citoyens qui avaient arraché le grillage de sécurité. Cependant, comme constaté sur place, c’est la première entreprise désignée, récusée à un moment, qui a été rappelée. En tout cas, les habitants qui fréquentent ce quartier commerçant ont affiché leur satisfaction de voir «la fin de ce feuilleton». Trop de temps a été perdu depuis que le P/APC, en collaboration avec les services techniques, avaient pris l’arrêté de démolition de ces bâtiments. Rappelons que deux immeubles, construits il y a une dizaine d’années, ont pâti du mouvement du sol de cette partie de la ville, classée «zone rouge». Inclinés vers le bas de plus d’un mètre, ils risquaient de s’effondrer d’un moment à l’autre provoquant l’irréparable, surtout que le marché continuait, jusqu’à samedi dernier, à se tenir en contrebas.

A. O. T.

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