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CINÉMA - Clôture du 17e Festival du film amazigh hier à Tizi-Ouzou : Pas d’Olivier d’or pour le long-métrage

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Le rideau est tombé, hier, sur la 17e édition du Festival culturel

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du film amazigh sur un goût d’inachevé puisque l’Olivier d’or, distinction suprême du Festival, n’a pas été attribué au concours du

long-métrage.

Cette catégorie s’est contentée, en effet, faute de qualité dans les productions en course, de la mention spéciale du jury au film «Tamachahut N Selyuna», en guise d’encouragement.

Cela dit, si la catégorie du long-métrage n’a pas été distinguée de l’Olivier d’or comme se fut le cas d’ailleurs pour l’année passée, malgré la participation de quatre films au casting final, les autres catégories ont été par contre primées.

Ainsi, l’Olivier d’or du meilleur court-métrage a été attribué par le jury du Festival, composé de Saïd Olmi, Mohamed Oudjdoub, Nacer Yahmi, Cherif Maamri et Ghania Seddik, au film «Celui qui brûle» de Slimane Bounia. La mention spéciale du jury a été donnée pour le film «Tayemmat» de Omar Amroun.

Concernant la catégorie documentaire, la mention spéciale du jury a été décernée au réalisateur Djamel Bassa, pour son documentaire gestion des déchets de Bouzeguène. L’Olivier d’or a été, aussi, attribué à deux réalisateurs, à savoir respectivement Abderrazak Larbi-Cherif pour son film-documentaire sur la JSK, et Mokrane Aït Saada pour son film «Juba II».

S’agissant de l’Olivier d’or du meilleur film d’animation, il a été attribué à Rabah Khettabi pour son film «Ighallen idduklen». Le prix du public pour la meilleure fiction a été décerné, par le public du Festival, à «Isegmi n tayri» de Medjnah Lounes. L’Olivier d’or de la meilleure interprétation féminine a été attribué à Fetta Hocini pour son interprétation dans le film «Isegmi n tayri».

Pour celui de la meilleure interprétation masculine, il a été décerné à Nacim Khelladi dans le film «Le rival» et à Hakim Dilem dans le film «Le choc». À noter que deux enfants acteurs ont été également primés. Amar Tribèche, réalisateur et commissaire du Festival, a considéré que «le film amazigh a évolué en qualité et en quantité». Il a souligné que «les participants au Festival du film amazigh cette année sont pour certains des professionnels du métier et d’autres des jeunes amateurs», saluant leurs efforts.

Kamela Haddoum

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