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DRAÂ BEN KHEDDA - Danger et précarité dans les établissements scolaires : Rapport alarmant de l’APW

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Après sa sortie au niveau de trois établissements de la commune de Draâ Ben Khedda, la commission éducation de l’APW de Tizi-Ouzou dresse un rapport des plus alarmants.

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Au lycée technique Fethi Said, le constat fut désolant : «C’est carrément une catastrophe. L’étanchéité est totalement à refaire. Les salles de cours et même le bureau du directeur sont inondés par les infiltrations. Le chauffage n’est pas généralisé et le terrain de sport est impropre à toute pratique sportive.

Un bloc a été réformé par le CTC depuis le séisme de 2003, mais il attend toujours d’être démoli pour être exploité. Le pire c’est que la chaufferie et la cuisine sont installées dans une salle de classe au niveau du bloc pédagogique, ce qui peut à tout moment être à l’origine d’une catastrophe», a indiqué Mme Madi, membre de la commission. De son côté, le président de la commission éducation, Ahcene Dahmane, notera : «Au niveau du lycée Krim Belkacem, au chef-lieu de la commune de Draâ Ben Khedda, les problèmes sont multiples.

L’étanchéité est à refaire, le chauffage n’est disponible que partiellement, il n’y a ni terrain ni salle de sport… A la moindre pluie, la cour est complètement inondée. Plus grave encore, la chaufferie est installée sous les salles de classe, au rez-de-chaussée. En cas de fuite, ce serait l’explosion qui pourrait causer des morts».

Il ajoutera : «Nous avons aussi visité le collège Hadad où un bloc a été aménagé pour recevoir les élèves. Mais les murs d’isolation réalisés ne sont pas en dur et ne sont même pas finalisés. Du coup, quand un enseignant parle on l’entend dans la salle à côté, c’est du bricolage. Nous avons également constaté une surcharge excessive des classes».

Le président de la commission dira : «Nous allons immédiatement rédiger notre rapport que nous transmettrons aux responsables concernés pour qu’ils prennent des mesures urgentes. Me concernant, je plaiderai carrément pour le remplacement des deux lycées. Ces deux établissements sont un piteux état et peuvent être le théâtre d’un drame».

Hocine T.

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