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Communiqué : Sceller Tamazight dans la Constitution, une réappropriation historique selon le HCA

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Le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) a soutenu dimanche que « sceller tamazight dans la Constitution, signifie une réappropriation historique, résolue et franche d’un héritage foncièrement authentique ».

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 « Pour le HCA, sceller Tamazight dans la Constitution, signifie une réappropriation historique, résolue et franche d’un héritage foncièrement authentique qui nous invite à nous référer à l’histoire lointaine et à nous inspirer avec fierté des faits marquants de la résistance et de la quête de la liberté dont la terre algérienne a été le théâtre depuis des millénaires », a indiqué un communiqué du HCA.

 La présidence de la République avait dévoilé dernièrement la mouture de l’avant-projet de la Constitution dans laquelle il est proposé que la disposition relative à l’officialisation de Tamazight « doit être citée au nombre des dispositions insusceptibles de faire l’objet de révision ».

Le HCA a indiqué avoir soumis sa contribution écrite au comité d’experts chargé par le Président de la République d’élaborer un texte consensuel dans le cadre des consultations autour du projet de la révision de la Constitution.

Toute en se félicitant de cette « approche participative », le HCA s’est « limité à son champ d’action en se référant au socle d’enracinement historique et social commun aux Algériens et à l’unité de la Nation forte de sa diversité », a relevé le communiqué.

Par ailleurs, la contribution du HCA s’articule autour de la « redéfinition de l’appartenance de notre pays dans le texte du préambule, (histoire et géopolitique), du principe de l’équité constitutionnelle qui affirme que Tamazight est une constante de la Nation aux côtés de l’Islam et de la langue arabe et de l’exigence de la création d’un Haut Conseil à l’Amazighité », a expliqué le HCA.

Enfin, pour « prémunir les générations montantes des pièges liés à des conflits en rapport à l’identité, à la discrimination, à la marginalisation et au discours de la haine et tenir les langues nationales loin des tiraillements politiques, le HCA plaide pour le positionnement de Tamazight dans la Constitution comme une disposition intangible qui ne peut faire l’objet de révision à l’avenir », a conclu le communiqué.

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