C’est un bien curieux nom et surtout « ironique » que celui donné à ce quartier, Dallas, situé à la périphérie du chef-lieu communal d’Ath Mansour. Cette « appendice » urbaine connait une extension fulgurante, où de nouveaux pâtés de maisons voient le jour à une cadence soutenue.
Par le passé et pas plus loin que les années 1990, ce quartier était, en fait, une vaste oliveraie, avant que le propriétaire ne décide à vendre tous les champs en parcelles.
Et c’est alors que l’urbanisation a commencé avec à la clé des dizaines, voire même des centaines, d’habitations, entre modestes et cossues, qui ont « poussé » comme des champignons et continuent d’ailleurs à « pousser » à tout bout de champs. Mais voilà, cette expansion urbaine pose toujours problème, car à chaque fois qu’un pâté de maisons voit le jour, il faut le raccorder aux réseaux divers et autres commodités de la vie.
Beaucoup d’efforts ont été déployés par les différents exécutifs communaux qui se sont succédé afin de venir à bout des carences, surtout en aménagement urbain constaté sur le terrain. Même si un groupe scolaire y a été érigé, il y manque beaucoup de commodités pour le confort des habitants de ce quartier populeux.
Il y a quelques mois de cela, « Dallas » a connu une opération d’extension du réseau électrique mettant ainsi fin au calvaire des résidents qui, malheureusement, continuent de subir les affres des autres carences qui ont trait à l’éclairage public, lequel reste toujours absent à certains endroits, au bitumage des ruelles, qui brille par son absence dans plusieurs venelles embourbées par les dernières intempéries.
D’autres insuffisances sont liées au non raccordement de quelques habitations aux réseaux de l’AEP, du gaz naturel et de l’assainissement. «Cela fait des mois que j’ai formulé des demandes de branchement à l’assainissement et à l’électricité mais jusqu’à présent, je n’ai rien vu venir», fulmine un résident du quartier.
Quoi qu’il en soit, « Dallas », même si ce nom fait référence à une ville américaine, il n’en demeure pas moins que cela reste ironique en réalité, car ce quartier enregistre des carences palpables sur plusieurs volets qui font que le cadre de vie ne soit pas du tout celui espéré par les résidents.
Y. S.