Les retards accusés dans l’achèvement de certains projets et la non-mise en services d’autres affectent la commune de Barbacha, où presque tous les projets, mis à part celui du gaz naturel, sont en stand-by. À titre d’exemple et suite au souci exprimé par des habitants de la localité d’Aït Sidi Ali, on peut citer le cas de l’antenne administrative, dont le projet a été initié, selon eux, en 1997. Bien qu’elle soit arrivée à terme, l’infrastructure n’est toujours pas mise en service. Les habitants ont déploré surtout le fait de réaliser des projets à coups de milliards sans que le citoyen en profite à cause de quelques détails.
Cela dit, et en se référant à certains responsables locaux, le retard de la mise en service de cette antenne locale était au début lié à son équipement, qui a tardé à venir. Puis, c’était à cause du manque de l’effectif nécessaire, au niveau de la commune. En tout cas, quelles que soient les raisons, il est inadmissible de dépenser autant d’argent et de temps pour construire des infrastructures, laissées à la merci des aléas du temps, alors que la population de Aït Sidi Ali, forte de plus de 2 000 âmes, continue à vivre un véritable calvaire pour une simple pièce administrative.
Ajouté à ce problème, celui de l’éclairage public défaillant, à cause du non-changement des lampes, depuis belle lurette, ce qui plonge cette grande agglomération dans le noir. La situation de cette localité ne diffère guère des autres grandes localités, comme Khellil, Amarat ou même le chef-lieu, où la mal-vie des citoyens, qui ne savent plus à quel saint se vouer, est accentué, s’est-on plaint.
Nadir Touati