Anarchie et désordre à l’ancienne ville

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L’actuel chef-lieu de daïra qui est l’ancienne ville de M’chedallah (l’ex Maillot) évolue dans une anarchie et un désordre progressifs. Ce phénomène s’explique du fait que toutes les institutions étatiques stratégiques sont encore concentrées dans cette petite ville que les premiers colons arrivés dans la région ont créée sur une colline (Vou Oumlilen) où il n’est pas aisé de procéder à des extensions. Aussi, on y retrouve les siège d’APC et de daïra, ceux de la sûreté urbaine et la brigade de gendarmerie, le tribunal, l’hôpital de 120 lits, la polyclinique, l’agence des resserves foncières, celle des domaines et enfin celle de la concession de distribution ex SDC pour ne citer que les organismes étatiques les plus sollicités par les citoyens des six (06) communes de la daïra de M’chedallah.

Ce qui cause le plus de désordre sont les stationnements anarchiques des deux côtés de la totalité des rues aggravé par un squattage des trottoirs par les commerçants et l’occupation des espaces vides par des marchands ambulants de fruits et légumes de l’informel. Ce qui est malheureux, c’est de constater que la nouvelle ville évolue dans la même anarchie tant des stationnements que de l’occupation des trottoirs. Dans l’ancienne ville, l’anarchie s’accentue les mardis jour de visites à l’APC et la daïra et tous les jours entre 13 h et 15 h durant les visites des malades hospitalisés mais aussi durant les heures de pointe. À tout cela s’ajoutent les arrêts de bus intercommunaux et inter-wilaya et ceux des taxi-collectifs qui font des navettes entre le chef-lieu de commune d’Ahnif à longueur de journées et tous les mardis entre le marché hebdomadaire et l’ancienne ville.

Il est à signaler que l’état du boulevard central de la ville, avec des trottoirs défoncés et délabrés, n’arrange pas les choses. À la nouvelle ville, toutes ces dégradations obligent les piétons à marcher directement sur la chaussée s’exposant ainsi aux dangers d’accidents.

Oulaid Soualah

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