Beaucoup de dégâts enregistrés

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Les pluies torrentielles et le mauvais temps qui se poursuivent toujours font peur aux autorités locales sans gros moyens d’interventions. Dans cette commune rurale, depuis mi-janvier, les responsables locaux sont quotidiennement alertés au sujet des dégâts occasionnés par les pluies et les vents violents.

Même si des commissions ont été installées pour le suivi de toutes les situations, il n’en demeure pas moins qu’il faudra encore attendre pour intervenir car cela demande beaucoup d’argent lequel n’est pas disponible dans les caisses de la collectivité. «Nous avons recensé beaucoup de dégâts notamment en ce qui concerne les affaissements et les chemins», confiera Rabah Medjahed en sa qualité de maire.

Pour ce dernier, le plus important reste le problème de l’affaissement survenu à Taka au contre bas de l’école primaire Mohamed Fodhil. «C’est un affaissement qui menace l’établissement. Nous nous sommes déplacés sur place. Le constat a été fait en présence de la protection civile. D’ailleurs, nous ne voyons pas l’origine de ce dégât.

Il faudra peut être une étude pour la déterminer», soulignera notre interlocuteur. Pour les villageois, il s’agirait de l’eau qui débordait d’un ouvrage obstrué par les gravats. «Quand les eaux pluviales ne trouvent pas où aller, il faut qu’elles forcent un passage, d’où la cause de ce qui s’est produit», dira un villageois.

Même le chef-lieu communal n’a pas été épargné. «Nous avons aussi un affaissement d’un trottoir en face de la pharmacie et aussi un mur de soutènement réalisé en 1997. Un poteau électrique risque lui aussi de tomber», expliquera-t-il.

Dans le même ordre d’idées, le maire signalera des ouvrages obstrués à Imlikchène, à Tala Laâziz, à Ath Messaoud , à Bouhadj et dans d’autres villages où le réseau routier a été sérieusement touché. «Des constats ont été faits. Nous espérons que les services concernés les prendront en charge dans le cadre du programme des intempéries. Notre municipalité n’a ni les moyens financiers ni encore moins de matériel adéquat pour intervenir.

D’ailleurs, en urgence, nous avons agi seulement avec ce que nous disposons comme engin communal. Mais, c’est insuffisant», dira encore le maire. En tout cas, ce n’est que le début de la saison hivernale, les citoyens s’inquiètent à chaque averse car les images montrées par les chaînes de télévision là où il y a des inondations font peur.

«Fort heureusement, nous sommes en zone montagneuse. Il y a moins de risque d’inondations mais nous craignons les glissements de terrain qui surviennent lorsque des quantités importantes d’eau tombent et qui ne trouvent pas de conduits à suivre. C’est un problème récurrent dans nos villages», estimera un habitant du chef-lieu communal « Tighilt Bouguenni ».

Amar Ouramdane

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