Campagne de nettoyage des ouvrages hydrauliques

Partager

C’est une opération «routinière» qu’a lancée, récemment, l’APC d’Ath Mansour, afin de prévenir et lutter contre les maladies à transmission hydrique (MTH). Il s’agit du nettoyage et du chaulage de tous les réservoirs d’eau potable existants sur les territoires de la commune.

En tout, ce sera une dizaine d’ouvrages hydrauliques, d’une capacité allant de 75 à 500 m3, qui est concernée par cette opération d’envergure, laquelle a débuté le 3 février et s’étalera jusqu’au 13 février en cours.

Les agents du bureau d’hygiène communal (BHC) auront cette tâche de nettoyer tous les réservoirs afin de les débarrasser des impuretés, de la vase, de la rouille et des corps étrangers. Plusieurs localités sont concernées par cette campagne, ô combien salvatrice, pour les consommateurs, à l’exemple des réservoirs du chef-lieu municipal situés dans les quartiers de Tazdaght, qui en compte deux, Ighil Oufella et Tighilt, comptant un réservoir chacun.

Cela dit, les autres villages seront aussi concernés comme Ath Bouali, Ath Zggane et la bourgade de «Dallas». Néanmoins, cette opération de nettoyage et de chaulage des ouvrages hydrauliques va perturber la distribution de l’eau potable dans différentes localités de la commune, comme le chef-lieu, Ath Bouali, mais cela n’est que pour le bien des consommateurs, bien évidemment.

L’opération en question consistera, tout d’abord, en le drainage et le vidage des réservoirs, et ce afin de faciliter le nettoyage des parois (détartrer, décalcariser, désenvaser, dérouiller…). La deuxième phase consiste, quant à elle, en le chaulage de l’eau, une fois les réservoirs remplis, pour la désinfecter et l’adoucir, car la chaux possède cette propriété antiacide.

Par ailleurs, faut-il souligner que la municipalité d’Ath Mansour reste l’une des communes qui est toujours aux prises avec la pénurie de l’eau potable. Le projet de raccordement aux eaux de la station de traitement du barrage de Tilesdit continue de piétiner au grand dam des habitants, qui continuent à recourir, encore et encore, aux citernes d’eau payées à 1200 da l’unité en déboursant des sommes parfois faramineuses pour cela.

Y. S.

Partager