Le district des services des forêts en collaboration avec la direction du lycée Saïd Hamdani ont célébré, la journée mondiale des zones humides qui coïncide avec le 2 février de chaque année. Ces services ont choisi pour marquer cet événement le barrage d’eau de Draâ El-Mizan qui offre justement une illustration des zones humides à protéger. En plus de la gendarmerie nationale, il y avait les autorités locales, le directeur du lycée, les élèves, les professeurs et bien sûr les agents forestiers.
Ainsi, après l’intervention du premier responsable de ces services et du proviseur du lycée, les agents forestiers ont fait des démonstrations devant les élèves en leur montrer comment planter un arbre. À son tour, M. Saci Oulmi, chef de ce district, interviendra pour justement sensibiliser les élèves sur l’importance des zones humides dans la préservation de l’écosystème et dans notre environnement immédiat. , »Notre pays a signé la convention de Ramsar en Iran, établie le 02 février 1971, qui protège les zones humides.
Nous sommes l’un des pays où il existe de nombreuses zones humides, (barrages, lacs, rivières, talwegs). Nous devons protéger toutes ces zones qui constituent un élément d’équilibre naturel. Il faudra aussi multiplier la plantation d’arbres. Vous voyez bien qu’autour de ce barrage vivent de nombreux oiseaux migrateurs et d’autres espèces aquacoles. Chacun de nous doit jouer son rôle pour préserver cette richesse naturelle », soulignera M. Saci. Une centaine d’arbres ont été plantés dans de nombreux espaces jouxtant les rives du barrage dans une ambiance bon enfant dont des pins et des eucalyptus.
Par la même occasion, ce responsable nous apprendra que depuis le lancement de la journée nationale de l’arbre en octobre dernier au lycée de Frikat, pas moins de 700 arbres ont été déjà plantés sans compter les quotas distribués aux associations et aux comités de villages. » L’opération se poursuivra jusqu’au 21 mars », précisera un agent forestier. » C’est la première fois que je viens dans cet endroit. C’est très beau. Il y a un peu de tout: des arbres, des espaces verts, des maquis tout autour. Vraiment, on dirait que c’est un lac.
La prochaine fois, nous constituerons un groupe et nous reviendrons sur les lieux. Il faut que les autorités prennent en charge ce barrage notamment en ce qui concerne sa surveillance afin de dissuader les pollueurs et surtout les baigneurs parce que c’est dangereux. On parle déjà de plusieurs personnes qui s’y sont noyées », dira une lycéenne toute contente d’avoir participé à cette sortie pédagogique et souhaite que de telles initiatives soient prises par d’autres secteurs.
Amar Ouramdane