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«C’est fini, je ne peux plus continuer»

Le président de l’US Béni Douala, Hocine Ammam, qui a réussi à donner une autre dimension au club depuis son arrivée, en réalisant quatre accessions, tout en loupant une autre accession en Ligue 2 à trois reprises de suite, se dit “outré” et très “remonté” contre ceux “qui ne cessent de le critiquer”.

«Que ceux qui nous critiquent depuis l’entame de la saison à travers les réseaux sociaux viennent prendre les rênes du club. Je leur lance un défi de se manifester pour présider aux affaires du club. Les portes leur seront grandes ouvertes. L’USBD n’est pas une propriété privée comme ils le pensent», a-t-il déclaré.

Et d’enchaîner : «C’est trop, je crois que c’est une saison où j’ai vécu des moments difficiles et sous une forte pression. Alors je préfère laisser ma place à ces personnes qui ne font que dans la critique au lieu d’aider ce club qui a honoré toute la région de Tizi-Ouzou et la Kabylie». Le président Ammam se demande comment qu’un club qui évolue en division nationale amateur ne bénéficie pas de subventions conséquentes, comme c’est le cas pour les autres prétendants ou les clubs de ce palier.

«Comment voulez-vous que l’US Béni Douala joue l’accession alors qu’elle n’a bénéficié que d’une subvention de 675 millions de centimes, au moment où des clubs de ce palier, comme l’AR Ouargla qui est relégué en inter-régions, tournait avec un budget de 4 milliards de centimes sans parler du budget du RC Arbaâ ou de l’ES Ben Aknoun qui jouaient l’accession avec nous cette saison. Nous, nous avons bénéficié de miettes de l’APW, de la DJS et du MJS sans oublier l’aide de Cevital en début de saison. Mais pour jouer l’accession, il faut au moins 3 milliards de centimes.

On a joué l’accession depuis notre accession en DNA et on a toujours terminé 2e ou 3e dans le groupe, en ratant cet objectif dans les dernières journées, comme c’était le cas avec le RCK, puis la saison écoulée avec le NC Magra et cette saison avec le RC Arbaâ». En conclusion, le boss de l’US Béni Douala estime qu’il est temps pour lui de laisser sa place à quelqu’un d’autre qui sera en mesure de faire accéder l’USBD en Ligue 2 Mobilis: «C’est la saison de trop pour moi. J’ai subi une pression terrible cette saison et je ne peux plus continuer ma mission.

Je pars la conscience tranquille et du devoir accompli en permettant à ce club de se faire un nom dans la cours des grands. C’est fini, je démissionne et j’espère que l’US Béni Douala ira encore de l’avant. Et que ceux qui nous critiquent se manifestent pour gérer ce club et réaliser l’accession qu’attendaient nos supporters et tous les amoureux de ce club».

Massi Boufatis

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