C’est de nouveau un afflux inouï des jeunes vers Maatkas pour une préinscription à cette «Green card» qui a débuté le jeudi 03 octobre. Ainsi, on trouve non seulement des garçons, mais aussi un nombre de plus en plus important de filles à faire la queue devant les cybercafés, les photographes et même le service d’Etat-civil de la commune pour les besoins d’établissement des actes de naissance et transcrire ainsi l’identité exacte des souscripteurs sans erreur. C’est donc en vogue ce rêve américain qui semble être aux bouts des doigts pour bon nombre de candidats, c’est le mot d’ordre de centaines de tous ces jeunes qui affluent de toute la wilaya de Tizi-Ouzou pour tenter leur chance ici à Mâatkas.
Pourquoi Mâatkas ? Tout simplement parce qu’une rumeur circule sur les réseaux sociaux, faisant état de chances réelles d’avoir ce fameux sésame outre-Atlantique en s’inscrivant à partir de cette commune montagnarde de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce qui a fait que d’innombrables jeunes arrivent non seulement de toute la Kabylie, mais aussi de Bouira, Bordj Bou Arreridj, Boumerdès et d’Alger. Si par le passé, il y a eu effectivement beaucoup de chanceux dans la commune de Mâatkas, cela n’est dû qu’au hasard et non à une quelconque politique de sélection entreprise par l’Oncle Sam.
Ainsi, ces jours-ci, d’inextricables embouteillages sont enregistrés dès les premières heures du matin, et cela dure jusque tard dans la soirée. Les cybercafés et autres studios de photographie ne désemplissent plus. Ce sont surtout les lycéens et les étudiants qui viennent tenter leur chance, car il est exigé un certain niveau d’études ou d’aptitudes professionnelles pour les moins jeunes (diplômes). Aux portes des cybercafés, nombreux sont ceux qui attendent leur tour, avec l’espoir chevillé au corps.
Idir Amayas