Des dits de Chikh Mohand

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Par Abdennour Abdesselam :

Nous avons choisi d’entamer la présentation de la série des chroniques relatives aux dits du philosophe Chikh Mohand Oulhoucine Amoussnaou par une de ses réalisations qui semble s’annoncer sous forme d’une introduction, tant elle suggère le démarrage du mouvement des idées.

Ainsi par : «Bedd a twalid, Ruh a d-tawid, Qim ulac». Le Chikh observe que pour toute attitude, toute ouverture, tout regard lancé à l’horizon au sens de se projeter dans l’avenir, il est nécessaire d’avoir de l’initiative et de la détermination. Pour s’instruire et s’accomplir, le penseur avise qu’il est essentiel d’impulser un mouvement de soi et aller à la découverte pendant que le statisme, tous les statismes, la paresse et l’immobilisme conduisent droit vers des situations bloquées.

Ce souci du Chikh à refuser l’attentisme est très présent dans tous ses dits. Il est vrai qu’aujourd’hui le monde est en perpétuelle transformation et mutation et qu’il nous faut trouver des ressources en nous-mêmes, qui nous permettent de ne pas être broyés par ce magma ambiant, utile mais combien cruel aussi. Chikh Mohand considère que chaque étape est une nouvelle pièce où chacun devrait jouer un rôle profitable pour soi et pour le groupe social dans lequel il vit.

Avec une extension de sens et par anticipation, le dit ci dessus de Chikh Mohand s’applique harmonieusement avec les réalités et les exigences du maintenant. Il est évident que nous ne pouvons être nous-mêmes dans ce monde aux grands changements qu’en défendant : Une identité kabyle et berbère en général ouverte.

C’est dire que les réalisations de Chikh Mohand nous accompagnent en tout temps. Il est connu et reconnu que les idées justes sont celles qui survivent à leurs auteurs. C’est le cas du précieux legs que nous avons reçu de notre éminent philosophe qu’à été Chikh Mohand Oulhoucine Amoussnaou. A suivre…

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