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Entretien Avec Mohamed Allaoua : “Venez tous au Zénith !”

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Il revient à l’affiche de l’une des plus prestigieuses salles de spectacles parisiennes. ça sera le 21 avril au Zénith à 20 heures pour fêter ses dix ans de succès. Il en parle et révèle quelques surprises qu’il prévoit pour ses fans, mais aussi à son idole, alors qu’il était enfant. A découvrir dans l’entretien.

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La Dépêche de Kabylie : L’an dernier a été sans doute chargé pour vous. Un nouvel album, la promo, beaucoup de galas, autant de déplacements… Peut-être un ou plusieurs beau souvenir que vous gardez en particulier ?

Mohamed Allaoua : C’est l’album bien sûr en premier. C’était le fruit d’un long travail. Personnellement, je suis satisfait de ce que ça a donné et je pense que dans le public, on n’est pas déçus non plus. Et puis il y a eu ces nombreux concerts qui sont d’une autre saveur. C’est fou la sensation que vous ressentez sur scène quand vous avez un en face plein à craquer. Ce fut le cas au théâtre de verdure d’Oran, la même chose lors des trois concerts que j’ai assurés durant le Ramadhan dernier, je veux parler des Kheïma du Hilton, le Casif et de la Radio. Ça a été également un grand rendez-vous à Sétif…

Parlons un peu du dernier album que vous avez enregistré ici même à Paris. Sentez-vous avoir réussi quelque chose de meilleur par rapport à ce que vous faisiez en Algérie ?

Artistiquement parlant, moi en tous les cas je trouve que j’ai fait quelque chose de mieux, si je devais faire une comparaison avec mes anciens albums. Quand je parle de l’artistique, j’inclue le son, le travail acoustique des musiciens, les nouvelles sonorités qu’on a introduites… Maintenant c’est sûr, il s’agit là d’une première expérience et je pourrais toujours faire mieux. Reste maintenant l’appréciation du public, là c’est autre chose, chacun ce qu’il apprécie que ce soit parmi les titres ou même dans la musique. Comme on dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Et puis cette fois, j’ai fait exprès de ne pas mettre trop de rythme, chose qui a un peu frustré certains, mais globalement les signes que j’ai reçus me permettent de dire que la majorité a apprécié le travail qui a été fait.

Satisfait donc de ce que vous avez fait ?

Oui, franchement je me réjouis du résultat que ça a donné. Et puis, même s’il n’a pas battu tous les records, l’album a bien marché. Et le titre Felam ayen irrough a cartonné que ce soit dans les hit parades, dans les fêtes, on l’a entendu partout durant tout l’été et même après…

Justement voyiez-vous le titre avoir un tel écho dès le départ?

Tout à fait, je savais bien que c’était le titre moteur de l’album, mais moi j’ai toujours fonctionné ainsi, et je l’ai mis malgré tout en deuxième position.

Vous avez déjà déclaré que vous réussissez à chanter bien, surtout ce qui fait partie de votre vécu. Peut-on considérez que cet album est un autre épisode de la vie de Allaoua ?

Pas forcément, du moins pas en entier. Quand je parle de mon vécu, il y a aussi mon entourage, les amis, les expériences que je peux partager avec d’autres proches. Une chose est sûre, je me suis toujours inspiré du réel, d’histoires vécues.

Et vous allez continuer à enregistrer vos prochains albums ici en France ?

Oui, oui, sauf que j’ai l’intention de faire les masters de préférence en Algérie, et puis ne pas me contenter d’un seul arrangeur. Mais sinon, c’est sûr que comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne. Je veux dire que j’essayerai de rester moi-même, tel que le public m’apprécie, que ce soit en sonorités ou en textes, tout en essayant de donner à chaque fois plus de qualité dans le travail.

Satisfait de votre expérience avec Kenza Farah ?

Ah oui pleinement.

Et vous êtes prêts à reconduire éventuellement l’expérience avec d’autres noms connus ? Quelque chose n’aurait-il pas déjà été enclenché dans ce sens ?

Pour l’instant, il n y a rien de tout cela. Ce n’est pas mon menu actuellement, car le prochain album, je le prévois si tout va pour le mieux pour 2013.

Mais sinon ?

Et bien sinon, je me consacre pleinement à la préparation du prochain Zénith. J’ai envie que ça soit un grand rendez-vous de joie, de communion et de fête avec une salle bien bondée. En fait, ça me tient à cœur que tout le monde vienne partager avec moi la fête de mes dix ans de succès. Je dis succès juste pour ne pas dire dix ans de carrière. Car je ne considère pas en avoir déjà fait une, je suis encore sur le chemin et j’espère donner encore davantage pendant longtemps.

Et comment vous l’imaginez ce Zénith ?

C’est sûr qu’il y aura des invités, mais je tacherais de ne pas faire d’annonce de noms.

Quand même ! Et pour quoi donc ?

C’est mon projet, je veux que ce soit des invités que les fans découvriront par surprise. Mais une chose est sûre, ils ne seront pas déçus.

Mais au moins un nom ou deux, allez…

Bon, Kenza c’est certain qu’elle sera là. Voilà vous avez un nom.

Un deuxième ?

Allez, lui je peux en parler car c’est un honneur pour moi de l’accueillir, car petit j’étais fan de lui et il sera là aussi … (rires !)

Mais c’est qui lui ? Berlusconi ?

Non, il s’agit de Rabah Asma. C’est une première que je vous donne, car je ne l’ai même pas encore avisé. J’espère qu’il sera là. C’est important pour moi, car c’est un artiste qui a bercé mon enfance. J’étais un vrai fan et ça me tient à cœur qu’il soit là. Et puis, il y’en aura d’autres. J’inviterai aussi certains jeunes à qui j’ai envie de donner un coup de main. C’est quelque chose que j’ai toujours fait à chaque fois, et pour cette occasion encore, je compte faire appel à trois ou quatre noms, qui n’ont pas encore eu cette occasion de se produire dans une grande salle, devant un grand public, ici en France.

A part cela, que peut-on dire de plus sur ce rendez-vous ?

On mettra le paquet pour qu’il soit un grand événement. Ça sera le 21 avril à 20 heures. Y aura un bon son, un beau jeu de lumière, un grand orchestre, et je l’espère, un grand public.

Un dernier souhait ?

Plutôt deux !

Allez y…

D’abord réussir ce Zénith.

Et puis ?

Reproduire la même fête à Alger avant la fin de l’année ! ça sera fabuleux de faire la coupole, pourquoi pas, pour le réveillon par exemple.

Entretien réalisé par D. C.

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