Aït Boussad Akli s’adjuge le premier prix

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La dixième édition des journées poétiques Youcef Ou Kaci et Si Mohand Ou M’hand, qui a été consacrée, cette année, à un hommage au grand poète Mohamed Belhanafi, a été clôturée, hier, à la maison de la culture Mouloud Mammeri. La cérémonie de clôture a vu la présence des représentants des deux associations : Youcef Ou kaci et Si Mohand Ou M’hand, du directeur de la culture M. Ould Ali L’Hadi, également président de l’association Si Mohand Ou M’Hand. Ont aussi assisté à cette cérémonie tous les participants aux concours de poésie organisés durant ces journées, des universitaires du département de la langue Tamazight, quelques poètes kabyles venus des différentes régions de la Kabylie, des représentants des comités des villages et la directrice de la maison de jeunes d’Ouacifs. Le programme a débuté par une allocution  du président de l’association Youcef Oukaci, M. Arkoub Abdellah, sur le thème de poésie kabyle et son avenir : « il est nécessaire de réunir tous les lauréats, à commencer par ceux de la première édition, pour voir si ces journées ont progressé durant ces dix années », a-t-il expliqué. M. Ould Ali L’Hadi a remercié tous les participants à ces journées, notamment l’APC de Timizart et l’APC de Souamaâ pour leur contribution au festival.  A la fin de son discours, M.Ould Ali L’Hadi a remis un cadeau symbolique à la famille du poète défunt, Mohamed Belhanaf. Par ailleurs, sept prix de poésie et un prix d’adaptation ont été remis hier aux lauréats des concours organisés durant cette rencontre, des cadeaux pour la plupart constitués de lots de livres mais aussi des sommes d’argent, en signe d’encouragement. Le troisième prix de poésie a été remis à Ben Khlifa Salim, le deuxième prix dénommé prix Mohamed Belhanafi a été remis à Dali Salima, et le premier prix de poésie a été remis à Aït Boussad Akli, de la commune d’Ouacifs. Quant au prix de l’adaptation, il a été remis à Salmi Moussa qui a également eu le cinquième prix de poésie. Après la récompense des lauréats, un prix a été remis au porte-parole du festival, Hamid Aït Slimane, lui-même poète qui a eu le prix de poésie ‘’Nadji Nouâmane’’ au Liban. Un autre prix a été remis au président du jury, M. Halouane, et un autre prix a été remis à la directrice de la Maison des jeunes d’Ouacifs.  A la fin, le directeur de la culture a annoncé que le ministère de la Culture allait éditer tous les livres des lauréats, car pour rappel, dans les éditions précédentes, seuls ceux  des trois premiers lauréats l’ont été.          

 R. Arkam

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