Un artiste peintre surdoué

Partager

Boudjemaâ Makhlouf, en plus de ses d’éducateur, est taquin de mots et artiste peintre dilettante. « J’étais possédé par le démon de la peinture, alors que je n’avais pas encore 12 printemps. Il est vrai que je baignais dans un environnement culturel, qui a largement facilité mon entrée initiatique dans ce domaine », se souvient Makhlouf.  A  voir l’artiste à l’œuvre, on est pâmé d’admiration, tant il se meut avec autant de vélocité et d’aisance, d’une technique à l’autre. Il y a dans la collection de cet autodidacte, de l’art figuratif, de l’abstrait, de la calligraphie… « Quand je commence à barbouiller, j’ai l’agréable sensation de faire une escapade dans l’art. Je suis habité par l’obsession permanente d’explorer d’autres styles et d’exploiter d’autres thèmes », dira-t-il, sans fausse modestie. Quelques unes des œuvres de Makhlouf sont exécutées à l’acrylique. A l’image de cette fresque intitulée « hécatombe ». Une référence au séisme qui a frappé Boumerdès. La toile donne à voir des silhouettes d’hommes écrabouillées et des carcasses de voitures piégées par les décombres. « Tonalités » est une autre toile représentant un large éventail des déclinaisons de la couleur verte. L’artiste maitrise, avec l’art et la manière, la technique du portrait. Preuve en est, cette « femme éplorée », ou encore « grosse tête ». Dans les deux cas, on est ébahi par le raffinement des courbes et la justesse des traits des visages. « Mes prochains travaux seront en rapport avec l’enluminure et l’art numérique », lance à notre adresse l’artiste. Et de conclure : «Je suis à la fois conscient de mes limites et confiant quant à ma marge de progression ».      

N. M.

Partager