Accueil Culture Makhlouf pour célébrer la Saint-Valentin

Tizi-Ouzou Il se produira aujourd’hui à la Maison de la culture Mouloud Mammeri : Makhlouf pour célébrer la Saint-Valentin

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La Saint-Valentin, même étant une fête étrangère aux mœurs de la région, semble occuper d’année en année une place importante parmi la population locale. 

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Notamment auprès des plus jeunes. Cette année, sa célébration sera ponctuée par un gala artistique animé par le chanteur Makhlouf, qu’abritera, cet après-midi à partir de 14 heures, la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Un gala retenu par la direction de la culture de Tizi-Ouzou, devenu d’ailleurs un rendez-vous annuel. Pour cette année donc, la fête sera assurée par Makhlouf, un des chanteurs phares de la génération montante. Il viendra donc interpréter les chansons qui ont fait son succès. La journée du 14 février, communément appelée fête des amoureux, est en effet et depuis plusieurs années déjà devenue une journée pas comme les autres. Il suffit pour le constater de visiter les grandes agglomérations à cette date. Une activité intense et subite s’empare des centres-villes, à l’image du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, où les commerçants profitent de cette occasion pour relancer leurs affaires. Les restaurants, pizzerias et autres fast-foods sont envahis par les couples qui viennent s’y retrouver en tête à tête en partageant un repas. Les magasins de vêtements et les parfumeries ne désemplissent pas de ces amoureux en quête d’un cadeau pour leur seconde moitié. C’est aussi l’occasion de voir se réactiver des activités commerciales, notamment les fleuristes, dix fois plus sollicités que d’habitude par la clientèle. Les prix des fleurs doublent à l’occasion. Une rose cédée habituellement à 80 DA, atteint facilement les 200. Mais qu’importe, quand on aime on ne compte pas ! Le 14 février est ainsi devenu une fête, célébrant un sujet pas encore totalement affranchi de ses tabous. En effet, pour la plupart des citoyens de la région « c’est plus de l’imitation maladroite qu’une célébration ». Pour d’autre, notamment les anciennes générations « on passe carrément du 13 au 15 février sans entrave aux habitudes, encore moins aux coutumes ». Reste la jeune génération qui tente, comme elle peut, d’instaurer une certaine ouverture d’esprit, même si elle se sait être sous le regard inquisiteur de la société. 

T. Ch.  

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