«Le problème bientôt résolu»

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La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a indiqué jeudi à Alger, que « le problème de la commercialisation » du livre qui entrave sa distribution en Algérie, sera résolu par « un projet de loi relatif aux activités du marché du livre, qui sera soumis au prochain conseil des ministres et au parlement lors de sa session d’automne ».  Lors d’une cérémonie de remise, au profit de 11 wilayas, de 500 titres publiés dans le cadre du cinquantenaire de l’Indépendance au siège de l’entreprise nationale des arts graphiques, Mme Toumi a indiqué que ce projet de loi « nous dotera d’un outil juridique qui régira le marché du livre à même de nous permettre, en tant qu’État, d’encourager et d’aider les jeunes à tenir des librairies ». Des intervenants dans le domaine du livre avaient appelé à la réhabilitation de la librairie, à travers une régulation stricte du réseau de distribution et d’importation s’inspirant des expériences des pays avancés, à l’instar du « prix unique » du livre qui a permis aux librairies de faire face à la concurrence des grandes surfaces. Le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, avait affirmé au début du mois que son institution planchera, lors de sa session d’automne, sur l’examen d’une série de projets de loi, dont le projet de loi relatif aux activités du marché du livre. La ministre a procédé à la remise des livres en présence des directeurs de la culture des wilayas concernées (Alger, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Chlef, Batna, Annaba, Béjaïa, Constantine, Médéa, Sidi Bel-Abbes et Tindouf). Publiés en langues arabe, amazighe et française par des éditeurs nationaux avec une subvention du ministère de la Culture, ces ouvrages traitent de thèmes liés, notamment à la guerre de libération, l’identité algérienne, l’histoire ancienne de l’Algérie, aux personnalités historiques et révolutionnaires. Des romans et des contes illustrés et des livres écrits en braille destinés aux non-voyants figurent dans le lot.

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