Le poète romancier ressuscité

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Parmi les présents dans la salle on pouvait distinguer des universitaires comme Mohamed Lakhdar Maouagal, Idir et Malika Ahmed-Zaïd, le chercheur Abdennour Abdeslam, le réalisateur Ali Mouzaoui, les auteurs Younès Adli et Boukhalfa Bitam, Malika Matoub, Kahina Bouagache avocate, les délégués du Mouvement citoyen, ainsi qu’une pléiade d’artistes et de comédiens dont certains venus de Marseille.M. Ould Ali El Hadi a inauguré le colloque en faisant une intervention au cours de laquelle il a mis en exergue l’objectif de cette rencontre qui se résume à contribuer à l’entreprise de réhabilitation de l’un des piliers du théâtre et de la littérature algérienne. Pour ould Ali, l’idée d’organiser cette manifestation est venue en prolongement aux activités que “nous avions organisés auparavant dans cette enceinte”. l’orateur a rappelé qu’après l’hommage à Mohia, ses amis du théâtre Jean-Sénac de Marseille, coorganisateurs de la manifestation, ont suggéré de consolider davantage le partenariat entre les deux rives et c’est alors qu’a germé cette idée. L’intervenant a estimé que Kateb Yacine mérite plus que des rendez-vous sporadiques où tout s’estompe une fois le recueillement sur sa tombe accompli : “Yacine, légende de son vivant mais aussi après sa mort, interpelle sans cesse nos consciences et ce sont ses textes, ses pièces de théâtre et ses poèmes vibrants et pleins d’amour qui ont forgé notre mémoire combattante”. Et d’enchaîner, “On ne ne peut pas, en quelques phrases retracer la vie d’un homme de cette stature”. Les intervenants tout au long de ce colloque tâcheront d’y parvenir. Une tâche dure mais combien laborieuse et motivante.Aussi, je tiens à saluer la famille de Kateb pour son concours bienveillant, les intervenants pour les savoirs qu’ils voudront bien nous prodiguer, les comédiens et artistes ainsi que le public qui sera là pour le parachèvement de cette fresque culturelle”. Le directeur de la culture a remercié Mme la ministre de la Culture dont le concours et la disponibilité sont infaillibles.Hamid Ouamer, responsable du théâtre Jean-Senac de Marseille a succédé à El Hadi Ould Ali et a présenté son programme lors de ce colloque. Sa troupe présentera une pièce théâtrale adaptée de quatre œuvres de Kateb Yacine “Nedjma”, “Le Polygone étoilé, “L’homme aux sandales de caoutchouc” et “Le poète comme un boxeur (livre-entretien)”. Cette pièce sera produite à l’université Hasnaoua, à la Cité Didouche et à la Maison de la culture. M. Aoumer a ensuite présenté tous les membres de la troupe à l’assistance qui les a longuement acclamés. Un texte de Assia Djebbar et un autre de Tahar Djaout en hommage à Kateb Yacine ont été lus. Puis Kaci Redjdal, président de l’association Massinissa de Marseille, coorganisatrice, a rendu hommage à la région de Kabylie, où le mot culture est synonyme de liberté.

A.Mohellebi

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