Accueil Culture Le patrimoine culturel immatériel de Kabylie, en débat

L’écrivain Rachid Oulebsir a animé, la semaine passée, une conférence à Akbou : Le patrimoine culturel immatériel de Kabylie, en débat

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Natif de Tazmalt, dans la wilaya de Béjaïa, Rachid Oulebsir n’est plus à présenter, étant connu comme journaliste ayant fait preuve de compétence en signant plusieurs reportages, notamment sur la vie des montagnards de Kabylie, avant de devenir un écrivain, abordant toujours le même thème. Oulebsir se caractérise par l’amour de sa région natale, pour lui avoir consacré plusieurs reportages et livres. Sur les traces de Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri, deux illustres hommes de lettres qui ont mené chacun à son époque, une entreprise de sauvetage de notre patrimoine, Rachid Oulebsir, qui sait parfaitement bercer le lecteur, a été l’invité de l’association socioculturelle Thanaflit qui lui a proposé une conférence-débat, la semaine passée à la salle de cinéma du 20 août 56 d’Akbou sous le thème « le patrimoine culturel immatériel de Kabylie : vu aujourd’hui. L’orateur a entamé sa communication par dessertir le lexique kabyle, estimant qu’il est temps de donner à la langue maternelle la place qui lui revient dans le concert des langues en vogue, notamment dans notre pays avec l’Arabe et le Français qui occupent presque tous les espaces. Voulant s’appuyer évidemment sur l’esprit de la Convention adoptée par l’UNESCO en 2003, sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il a été clair dans son explication, à une assistance nombreuse, du patrimoine culturel immatériel de Kabylie, dans sa diversité qui s’articule autour de plusieurs propriétés de traditions que le conférencier a répertorié et qui, selon lui, demandent à être sauvegardées. Ne se résumant pas seulement à des traditions orales exprimées par des contes, poèmes, textes lus, devinettes et proverbes, il existe aussi des arts comme le théâtre, la danse, la musique… l’écrivain Rachid Oulebsir a profité de cette occasion pour organiser une vente dédicace de ses ouvrages dont « les derniers Kabyles ». Ce patrimoine culturel immatériel de Kabylie ne survivra que dans la mesure où il a tendance à s’affirmer et à se développer.

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L. Beddar

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