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Pour l’amour d’un psy…

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Son genre musical, il avoue qu’il ne sait où le classer, ni quel nom lui donner. Lorsque vous lui posez la question, il rétorque que “je me suis toujours inspiré de la musique de Takfarinas, et de la poésie de Farid Ferragui”. Il en a fait un cocktail pour avoir son style à lui. Lui, c’est Fourar, un chanteur kabyle pas ancien, mais pas aussi nouveau non plus dans le chant. De son vrai nom Azizi Boualem, Fourar est venu au chant bien avant 1998 bien que sa première production n’a été mise sur le marché que cette année-là. Depuis, il totalise quatre produits sur les étals, tous dans la langue maternelle des siens. Il est originaire de la commune de Béni Amrane wilaya de Boumerdès. Il est originaire du village Thaswiqth plus précisément. Il est tout fier de ses origines berbères et ne nourrit aucun complexe d’avouer son amour qu’il croit à sens unique pour celle qu’il aimerait tant avoir. Il s’en fout, il est presque… fou d’elle, malgré tout. On vous l’a dit, il adore Takfarinas… celui qui a chanté un jour “Oulach nif dhithayri”. Fourar n’y va pas par quatre chemins pour dire que tout ce qu’il chante c’est son vécu, et il l’assume. “Pour moi, le chant c’est plus un moyen d’expression, ça me soulage de le dire”. De tout dire à l’autre pour qui spécialement, il a décidé cette fois de chanter en arabe. “C’est l’amour qui me fait chanter en arabe”, se confesse-t-il comme il l’a déjà fait devant… son psychologue. Inutile de cherche à établir le parallèle, le titre est assez revélateur. Elle est la source de ses inspirations, de son bonheur de ses angoisses. Il est le prisonnier de l’amour qu’il lui voue. Et ce n’est pas par hasard qu’il a intitulé son dernier album sorti l’été dernier… “Serkadji”. Sa situation le perturbe quelque peu mais il arrive à se reprendre, à reprendre le dessus pour ne pas lâcher les tâches de tous les jours. Dans la vie, il est aide-comptable dans une grande société nationale. C’est dire qu’il maîtrise aussi bien l’addition que la multiplication mais il ne calcule jamais pour l’amour.

Amar K.

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