La générale de ’’Huska’’ du jeune metteur en scène et chorégraphe Kadem Salim, assisté de Belkessam Lounis et Hamour Hamid de l'association culturelle ’’Igawawen’’ de Larbâa Nath Irathen, a subjugué le public du théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, dans l'après-midi du Samedi 21 Février.
C’est une comédie musicale jouée pour la première fois par dix-neuf (19) comédiens, dont 11 femmes. Huska (rôle interprété par Kenza Larbi) est une princesse belle et intelligente. Nombreux sont les jeunes du village dont elle a conquis les cœurs. L’un d’eux, plus audacieux, Salas (Issad Samy), n’a pas hésité à émettre le vœu de l’épouser. Il lui faut néanmoins affronter la malédiction qui lui colle à la peau de la jeune fille. Cette dernière est un guide pour sa tribu qui lui obéit. Mais des envieux la calomnient. C’est le cas de Hind (Benane Terkia), une jeune fille qui veut lui nuire par tous les moyens. Anzar (Temmar Djamal), le dieu de la pluie, se mit de la partie. Il passe du rôle de séducteur à celui de maître chanteur. Voulant forcer Huska à l’épouser, il lui dit qu’en cas de refus, une sécheresse s’abattrait sur ton village. La princesse vit un dilemme : Céder à la pression d’Anzar et se sacrifier au détriment de son cœur, ou refuser et assister à la souffrance de son peuple ? Elle mit de côté et avec beaucoup de peine, ses sentiments et se sacrifia pour sauver la vie de ses sujets. La chorégraphie du spectacle était agrémentée de chansons interprétées par plusieurs chorales qui ont emballé les spectateurs qui ne cessaient d’applaudir. Des youyous fusaient de toutes parts, transformant l’enceinte du théâtre Kateb Yacine en une salle de fêtes. Taouès Amrouche, Mouloud Mammeri, Matoub, Idir, Aït Menguellet et Saïd Boulifa emplissaient l’espace de leurs voix et beaux textes. L’association culturelle Igawawen, créée en 2012 seulement, a réussi sa sortie et augure d’un magnifique parcours artistique.
ArousTouil