Pour les veillées de ce Ramadhan, la ville de Boumerdès accueillera deux des plus grands chanteurs kabyles.
Le grand poète Lounis Aït Menguellet, adulé et profondément respecté par les jeunes et vieux, hommes et femmes de l’Algérie tout entière, nous fera l’honneur de sa présence, le 11 juillet prochain, à la Maison de la culture Rachid Mimouni du chef-lieu de wilaya. Celle-ci accueillera, une semaine auparavant, le 4 juillet, le légendaire Akli Yahiaten.
Le choix de cette date, veille de la fête de l’indépendance, n’est guère fortuit, puisque l’assistance aura en face d’elle l’auteur de la chanson mémorable »ya el menfi », laquelle relate artistiquement les souffrances des déportés et détenus algériens dans des pénitenciers de l’occupant français.
Par ailleurs, et sous le patronage du wali Kamel Abbas, la direction de la culture a tracé pour les veillées de tout ce mois de carême un programme musical très varié.
En plus des troupes de chants religieux, à l’instar de celles de El Bahdja et El Wissal, qui se produiront dans différentes communes du département, d’autres grands chanteurs de chaabi, comme Abdelkader Chaou, Aziouz Rais, Dahmane Derriche, El Hasnaoui Amejtouh et Dalila Naim seront également invités à la Maison de la culture.
Les deux chanteurs Izourène et Hocine Bechar ont, quant à eux, rendez-vous avec leurs fans, lors de la soirée du 30 juin, au centre culturel de Naciria.
Les organisateurs tiennent, toujours selon le même programme, à encourager les chanteurs et artistes de la wilaya, puisque ceux-ci sont attendus, notamment, dans les maisons de jeunes ou salles des fêtes des communes environnantes, entres autres celles de Hammadi, Khémis El Khechna, Thenia et Beni-Amrane.
Le même programme comporte la représentation d’une pièce de théâtre, intitulée »andi rissala » (J’ai un message), successivement à la salle des fêtes des Issers et à la maison de la culture de Boumerdes, les 8 et 10 juillet prochains. Tout ceci sans oublier la production professionnelle, toujours au niveau de ce chef lieu de wilaya, d’une épopée historique, dans la soirée du 5 juillet. Une œuvre de la maison de la culture Rachid Mimouni, en collaboration avec le commissariat du festival de la culture et des arts
Salim Haddou