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Amokrane Ould Belaïd, commissaire de la 6ème édition du Festival du tapis d’Ath Hichem : «Donner une dimension internationnale à la manifestation»

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Le commissaire du Festival du tapis d’Ath Hichem, M. Amokrane Ould Belaid, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, hier, au niveau de la Maison de culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a déclaré qu’à travers la délocalisation de cet événement du village d’Ath Hichem relevant de la commune d’Ath Yahia dans la daïra de Ain El Hammam au chef-lieu de wilaya il compte «donner une dimension nationale, voire internationale, à cette manifestation culturelle et offrir l’opportunité aux tisseuses d’Ath Hichem de commercialiser leurs produits».

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En effet, compte tenu de l’ouverture sur fond de contestations de l’édition précédente en raison de la délocalisation du Festival du tapis d’Ath Hichem, de nombreuses interrogations ont été soulevées par la presse locale, auxquelles M. Ould Belaïd rétorquera : «Notre mission autant que commissariat du Festival est d’organiser cette manifestation et nous ne pouvons pas satisfaire tous le monde ! Moi j’organise et celui qui veut protester libre à lui».

Il ajoutera toutefois : «chaque personne qui peut apporter un plus à ce Festival est la bienvenue». Toujours concernant cette délocalisation et les retombées économiques dont est privée la localité d’Ath Hichem, il dira que sont objectif à lui est «d’élever ce Festival à l’échelle nationale voire internationale, et si l’APC d’Ath Yahia qui a de grands moyens veut organiser une fête du tapis ou autre, qu’elle le fasse…».

Aussi et à la question de savoir qu’elle est le nombre de tapis produits par les tisseuses d’Ath Hichem et où en est la commercialisation de ce tapis d’exception, il dira : «Seulement une centaine de tapis sont produits chaque années par les tisseuses d’Ath Hichem. Quant à la vente, elle est organisée par le biais d’intermédiaires, comme la direction de la culture et le reste est acheté essentiellement par des touristes de passage ou des émigrés».

Il sera également question de l’opération d’estampillage, un must pour l’exportation de ce produit, car c’est la garantie de son authenticité. L’orateur déplorera au passage que les tapis de certaines tisseuses soient pénalisés lors de l’opération d’estampillage qui a des répercutions fâcheuses sur la vente de leurs produits, alors que la raison incombe à la mauvaise qualité de la laine utilisée dans leur ouvrage. Une véritable injustice, selon lui, car les tisseuses n’y sont pour rien! Selon le commissaire du Festival, cette 6ème édition, qui se tient comme celle de l’année dernière dans la capitale du Djurdjura, verra la participation de 15 wilayas, 35 artisans du tapis et 12 de différents artisanats, ainsi que des centres de formations.

Rappelons que cette manifestation à vocation culturelle et commerciale se tiendra du 22 au 26 août à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et le coup d’envoi sera donné dans l’après-midi de ce samedi donc, avec l’ouverture des stands et une visite guidée de l’exposition pour les officiels. L’orateur rappellera que 03 prix seront attribués aux gagnants du concours du meilleurs tapis, insistant sur le fait que seuls les tapis estampillés prendront part à ce concours.

Taous C

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