Clôture en apothéose

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La clôture de la deuxième édition du Festival « Thijihlith Iwadyen » s’est déroulée, avant-hier, jeudi, au niveau de la salle des fêtes communale de Ouadhia, en présence d’une foule nombreuse.

Une clôture en apothéose, avec un grand défilé de mode et la remise de cadeaux aux participants, au nombre de 27, dont 20 couturières toutes originaires des Ouadhias. Celles-ci ont donc exposé cinq jours durant, leurs créations qui comprenaient bien entendu la robe des Ouadhias qui fut à l’honneur, mais pas seulement. Elles ont également présenté des modèles d’Agouni Gueghrane et d’autres localités comme Bouzeguène, Azazga et Beni Douala. L’assemblée populaire communale de Ouadhia a offert des présents à tous les participants, le P/APC, M. Youcef Akir, qui prendra la parole à cette occasion, déclarera : «L’objectif principal de ce festival est de faire connaître la robe des Ouadhias aux différentes wilayas du pays et œuvrer à ce qu’elle soit exportée à l’étranger. Il a également pour but de permettre à nos couturières de vendre leurs produits. Dans l’ensemble le festival s’est déroulé dans d’excellentes conditions et Inchalah la prochaine édition sera encore plus riche. Rendez-vous donc l’année prochaine pour la troisième édition…». Après la remise des cadeaux, par les autorités locale, à leur tête le P/APC, aux différents exposants, ceux-ci quitteront la salle des fêtes communale, pleine comme un œuf de femmes venues nombreuses, pour leur permettre de profiter du spectacle à leurs aises. Les différentes participantes ont donc présenté leurs créations devant une foule des grands jours. Le défilé débuta avec la fameuse «Thijihlith Iwadyen» qui est, rappelons-le, un model de robe des Ouadhias. Les couturières ont chacune présenté une robe de ce model. Les mannequins ont défilé au son de la musique et de la chanson kabyles, puis se sont assises sur scène. Le spectacle s’est poursuivi avec la déclamation de poèmes, par mesdemoiselles Kahina Boubchir et Sadia Zanoun, sur les thèmes de la femme, tamazight, l’amour, l’amour du pays et la Reine des Amazighs Dyhia. Le défilé de mode reprendra ensuite avec la présentation d’autres modèles de robes kabyles. Pour les unes ce fut la robe des Ouadhias authentique ou revisitée et pour d’autres la robe d’Agouni Gueghrane en vogue en ce moment ou celle de Bouzeguene et Beni Douala. L’une des organisatrices du festival nous dira : «La robe des Ouadhias de par sa notoriété mérite d’être inscrite patrimoine culturel national. Sa renommée a depuis longtemps dépassé les frontières de la région dont elle porte le nom pour figurer en bonne place dans tous les magasins de robes traditionnelles algériennes. Elle est devenue au fil du temps un must dans les trousseaux des femmes de Tizi-Ouzou en particulier et de toute l’Algérie en général…». Le défilé s’achèvera dans une ambiance de fête avec une animation de disques-jockey où l’assistance à pu danser à son aise au son des hits du moment.

Taous.C

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