Activant au centre culturel de la localité, la trentaine bien entamée, Salim Bellouze, natif du village d’Aliouèn, dans la station balnéaire d’Aokas, vient de mettre sur le marché son cinquième album après treize années de dur labeur.
Les huit titres qui composent ce «spécial fête» sont à connotation sentimentale. Des titres comme «Edjith athyawi wadhu», «aten tâadad» ou encore «ametmengouchine» racontent la vie des jeunes confrontés à un amour impossible. La chanson phare de cet album est incontestablement «Amehvus N’tayri’» (Prisonnier de l’amour) qu’il a enregistré en duo avec Lydia. Le chanteur s’y met dans la peau d’un prisonnier de l’amour en pourparlers avec sa dulcinée. Dans une chanson seulement de l’album, le chanteur traite de l’impossibilité d’oublier le passé tous les autres titres ont trait à l’amour. Pour rappel, le quatrième album de Salim Bellouze, un autre spécial-fête, était sorti en 2012, le 3ème en 2011 et le 2ème en 2010, tous deux dans le style «Musique non stop». En revanche, son premier produit remonte à l’année 2003, dans lequel il a raconté son pays et sa région, la Kabylie, après les événements du printemps noir. Depuis sa rencontre avec la musique, Salim ne cesse de participer aux différents festivals et manifestations culturelles organisés dans la région de Béjaïa. Il est également sollicité pour animer des mariages et différentes fêtes familiales.
A. Gana