Trois ateliers de formation à l’adresse des jeunes

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Trois ateliers de formation sont mis à la disposition des jeunes et des moins jeunes, dans le cadre du Festival culturel national du film amazigh.

Environ une quarantaine de fans du cinéma se sont retrouvés à la cinémathèque de Tizi-Ouzou, du 18 au 20 de ce mois de décembre, pour une formation en ‘’Critique du cinéma’’, animée par Mme Latifa Lafer, titulaire d’un doctorat en cinéma amazigh. «Il ne suffit pas de voir les films et les raconter à ses amis. L’important est de voir d’un autre œil tout film et d’en faire une critique constructive», dira-t-elle. Les nombreux stagiaires viennent de différents horizons : «C’est cette diversité des idées qui nous permettra de faire une bonne approche et parler de critique de cinéma». Critiquer le réalisateur et critiquer le film sont deux choses différentes et l’animatrice apporte son explication : «Il s’agit principalement de la critique du thème qui s’oppose à la critique de la forme, sans toucher le réalisateur». Pour cette formation, la cinémathèque a mis à la disposition de l’animatrice et des stagiaires une salle, des vidéos et tout le matériel sono… «Nous avons choisi les films des précurseurs du cinéma amazigh. Nous travaillons sur des séquences de trois films : ‘’La colline oubliée’’, ‘’Machahu’’ et ‘’La montagne de Baya’’. Des films très riches en images, en suspens et en émotions historiques et traditionnelles», dira encore Mme Lafer. La formation pourrait se terminer par une critique, une étude, un groupe de travail d’analyse qui pourrait aboutir à la création d’un ciné-club, nous précisera-t-elle. Il est à souligner par ailleurs que deux autres ateliers sont organisés. Le premier, consacré à ‘’L’actorat’’, est animé par Aziz Boukrouni. Le second ‘’Images de jeunes (dessins)’’ est encadré par Hakim Abdelfettah. Des initiatives très appréciées per les jeunes qui, dans un intervalle de trois jours, ont trouvé un cadre pour s’exprimer et s’adonner à ce qu’ils aiment.

M.A.Tadjer

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