Idir à la coupole pour Yennayer 2018

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Idir est annoncé officiellement de retour sur les scènes algériennes. Il entamera dès janvier, une tournée caritative qui le mènera dans six grandes villes du pays.

L’information est confirmée par son producteur en Algérie, Belaïd Djermane, des éditions Izem. Ce dernier, qui répondait hier au téléphone du chanteur (numéro de France) confirmait bel et bien que le chanteur a conclu un accord avec l’ONDA en partenariat avec les éditions Izem pour une tournée qui le conduira à travers plusieurs villes du pays. Le premier rendez-vous est fixé pour le 12 janvier 2018, journée coïncidant avec le premier jour de l’an berbère 2967, à la coupole d’Alger. Suivront, par la suite, des concerts-événements prévus à Tizi-Ouzou (stade du 1er novembre ou Oukil Ramdane), Béjaïa (stade Benalouache), Constantine (la nouvelle salle du Zénith), Batna (stade), Oran (grande salle du Méridien) et très probablement aussi un dernier rendez-vous à Tamanrasset vers la fin de l’année 2018. Pour les besoins de ces grands rendez-vous, Idir, qui a décidé de verser les recettes à des œuvres caritatives, ne compte pas non plus faire venir une armada de musiciens de France. «Il a décidé de verser toutes les recettes aux associations caritatives et autres dispensaires et hopitaux du pays dans le besoin. Je peux vous avancer d’ores et déjà que pour le concert de Tizi-Ouzou, il est tout à fait normal qu’il songe à faire profiter des rentrées sa région natale, Ath Yenni, ainsi que Larbaâ Nath Irathen. Et ce sera comme ça pour tous les concerts. Le principe est retenu, maintenant, on a tout le temps d’ici-là pour arrêter les besoins à financer», dira le patron des éditions Izem en exclusivité à la Dépêche de Kabylie. Sur le plan technique, «Idir fera venir juste trois musiciens de France, ce sont ses complices sur scène, et deux ingénieurs de son, le reste, il veut donner la chance au talent local de s’affirmer à l’occasion. Il est convaincu qu’il y a de très bons musiciens chez nous. En fait, comme il le dit toujours, il veut être utile à sa société, que ce soit dans le domaine caritative ou encore dans l’encouragement de jeunes talents musiciens ou chanteurs locaux», précisait encore M. Djermane. Pour rappel, en novembre 2015, Idir avait affirmé qu’il ne se produirait plus en Algérie «tant que tamazight n’est pas langue officielle». Le grand chanteur populaire, auteur-compositeur et interprète kabyle le plus connu dans le monde, a finalement pris la décision de revenir à la scène nationale, lui qui n’est pas sans savoir combien il est attendu par ses compatriotes depuis 1979. Il faut dire que le chanteur a fait plusieurs déplacements en Algérie, ces deux dernières années, mais sans pour autant accepter de monter sur scène. A noter que pour ces «retrouvailles» avec ses compatriotes et sa terre natale, l’ONDA éditera un coffret de CD contenant les œuvres d’Idir. De son vrai nom Hamid Cheriet, l’artiste a une carrière de 40 ans en tant que chanteur, auteur-compositeur et interprète. Le fils d’Ath Yenni s’est produit sur plusieurs scènes mondiales, en associant des grands noms d’artistes mondiaux et des sonorités musicales universelles. Ce qui lui vaut, à ce jour, le titre d’universaliste. A signaler par ailleurs qu’Idir, qui séjourne depuis avant-hier à Alger, prévoit d’animer une conférence de presse, demain dimanche, en fin de matinée, à la salle Frantz Fanon de Riad El Feth.

M.A.Temmar

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