Archives algériennes de la France coloniale, de Mehenni Akbal

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Mehenni Akbal publie une esquisse d’un texte complémentaire à son premier essai sur les Archives algériennes de la France coloniale. Le premier essai fut publié aux Editions «Hibr» en 2014. Deux ouvrages, donc, portant le même titre avec deux sous-titres différents. Le premier ouvrage répond à la question : Doit-on avoir peur des archives algériennes de la France coloniale ? Dans le deuxième, MehenniAkbal répond à la question : Qui sont les producteurs des archives algériennes de la France coloniale ? Publié aux Editions L’ODYSSEE en 2017, il a été préfacé par Marie-France Blanquet, maitre de conférences honoraire à Université de bordeaux 3. Mehenni Akbal analyse dans ce texte une période s’étalant de 1830 à 1962, tout en présentant les acteurs et structures génératrices d’archives algériennes ou françaises archivées selon leur provenance. En effet, l’auteur fait comprendre à son lectorat que les documents produits en France constituent des archives françaises, et les documents produits en Algérie sont des archives algériennes. Il en fait, d’ailleurs, sa réponse à la question majeure qu’il pose : Que réclame l’Algérie ? Il en parvient donc, « à convaincre son lecteur de la légitimité de la demande algérienne réclamant la possession de ses archives», lit-on dans la préface de Marie-France Blanquet. Ce que réclame l’Etat algérien, selon MehenniAkbal, ce sont les archives produites et/ou reçues par les administrations coloniales, les institutions et établissements qui en ont dépendu de 1830 à 1962. Il s’agit des archives du gouvernement général de l’Algérie, des départements d’Alger, d’Oran, de Constantine, de Bône, de Sétif, de l’Aurès, des Oasis et des archives de la commune mixte d’Ain-Temouchent. Par ce travail scientifique, qui repose sur une lourde documentation explicitée dans la bibliographie, proposées en notes de bas de pages, l’auteur permet à son lecteur de connaitre de nombreuses personnalités, particulièrement politiques, qui ont fait l’histoire de l’Algérie entre 1830 et 1962. Le lecteur découvrira à la fin du livre une bibliographie détaillée sur laquelle il s’est basé pour la constitution de cet ouvrage à savoir : des textes juridiques, lois, ordonnances, décrets, arrêtés, circulaires. Des thèses et mémoires, des monographies, articles périodiques, articles de presse et inventaires et répertoires. Il est à noter que Mehenni Akbal est professeur à l’université d’Alger 2 au campus de Bouzaréah. Il est l’auteur d’une dizaine d’essais.

Farida Elharani

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